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La sortie au cinéma du film « Réparer les Vivants »,

avec Bouli Lanners, est l’occasion pour le CHU de

Liège de faire du mois de novembre le mois du don

d’organes. L’hôpital universitaire s’est, pour ce faire,

associé à un grand nombre de partenaires, tous sé-

duits par la volonté de l’acteur liégeois demettre son

image gratuitement au service de la cause. Ainsi, le

CHUa fédéré la Province, laVille de Liège, la RTBF,

RTC,lesTECLiège-Verviers,l’asbl«ChaînesdeVie»,

lesGrignouxetlemusicienAlecMansion(quiaoffert

la musique du clip) autour de cette campagne basée

sur la générosité.

«

Donner nos organes, c’est sauver jusqu’à sept vies

quand la nôtre nous échappe

» explique Bouli Lan-

ners en montrant sept doigts sur l’affiche. C’est un

gested’unegrandegénérosité.C’estungestequecette

campagnevousinviteàfaire.Demanièreformelle,en

faisantsimplementpartdevotrevolontéàvotreadmi-

nistration communale qui l’actera sur votre registre

national. Plus personne ne pourra alors s’y opposer

quand le moment sera venu. Ou de manière infor-

melle,enprévenantvosproches,enayantdansvotre

portefeuille unmot écrit confirmant votre volonté.

Statistiquement, vous avez huit fois plus de chances

d’être receveur que donneur. Si vous deviez être re-

ceveur,vousseriezheureuxqu’ilexistedesdonneurs

en suffisance. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et cette

campagne veut y remédier.

Le 28 novembre, au cinéma Sauvenière, Bouli Lan-

ners,despersonnesayantbénéficiéd’unetransplan-

tation,leschirurgiensetanesthésistes-réanimateurs

etlescoordinatricesd’Eurotransplantserontlàpour,

autour du film, vous convaincre. Et la Ville de Liège

– Echevinat de l’Etat civil- organisera, sur place, un

stand où vous pourrez, officiellement, vous inscrire

comme donneur. C’est maintenant qu’il faut y pen-

ser ! Faites-connaître votre volonté!

Bonne lecture

La rédaction

Editeur responsable :

Sudpresse - Pierre Leerschool

Rue de Coquelet, 134 - 5000 Namur

Rédaction :

• Frédérique Siccard

• Jenifer Devresse

• Rémi Taiasoul

Photographies :

• Michel Houet

• Michel Mathys

• CCI LVN

• RéseaUlg

• Photonews

Mise en page :

• Sudpresse Creative

Impression :

• Rossel Printing

DON D’ORGANES :

INSCRIVEZVOUS !

CAMPAGNE

EDITO

C’n’èst nin a magnî as catchèts

Qu’on s’pout fé cwite di sès makèts

Ce n’est pas en prenant des cachets

Qu’on peut se débarrasser de ses lubies

Extrait de «

Li Walon dès Docteûrs

»

de P.H. Thomsin

R

éparer les vivants.

Plus qu’une voca-

tion : un sacerdoce,

que Bouli Lanners

transcende dans le film du

même nom, adaptation du

roman éponyme de Maylis

de Kerangal (voir aussi notre

Patient n° 5 de juin 2016).

«

Avant le film, je ne connaissais

rien du don d’organes : j’étais per-

suadé que cela revenait plus ou

moins à donner son corps à la

science

», sourit-il gravement.

«

Littéralement immergé dans

les services concernés à l’hôpital

Cochin et à la Salpetrière à Paris,

j’ai été confronté à ce circuit qui

part d’une mort cérébrale et abou-

tit à la greffe, en passant par le

contact avec la famille du défunt,

la nécessaire explication de cette

mort qui paraît irréelle et, dans la

foulée, LA question concernant le

prélèvement

».

Il y aura ces rencontres, aussi,

dont celle «

d’une jeune fille avec

qui j’avais sympathisé, qui est très

vite décédée parce qu’elle n’a pas

reçu un foie à temps

». Ces méde-

cins dont il partage le quotidien,

et qui ont supervisé et validé

chaque scène médicalisée du film.

«

Tout cela m’a vraiment sensibilisé

au don d’organes et à la nécessité

d’en parler beaucoup. D’en parler

avant, surtout, pour préparer ce

moment : il est si difficile, pour

ceux qui restent, d’accepter qu’il

n’y a plus d’activité cérébrale, que

la mort est là, et de devoir décider

très vite si, oui ou non, on peut

prélever des organes. Il faut en

parler avant. Et préparer ce do-

cument qui permet d’éviter tout

quiproquo.

» Ce document, «

sans

doute le plus simple à remplir de

toute l’administration belge

»,

Bouli Lanners s’est empressé de

le remplir à l’issue du tournage,

avant de prêter son image à la

campagne de promotion du don

d’organes orchestrée par le CHU

de Liège. «

C’est un vrai don de

vie, qui ne va à l’encontre d’aucune

philosophie ni religion. Morale-

ment et éthiquement, c’est inatta-

quable. Et il n’y a pas besoin d’être

jeune et sportif pour être donneur :

n’oubliez jamais que les personnes

qui sont en attente d’un organe ne

l’ont plus du tout. A tout prendre,

mieux vaut un organe un peu usé

que pas d’organe du tout.

»

F.Si

BOULI LANNERS

PRÊTE SON IMAGE

ET DONNE DAVANTAGE

UNE CAMPAGNE IMPORTANTE !

La campagne «Don d’Organes »

passera sur la RTBF, RTC, dans

les bus du TEC, dans les ré-

seaux de la Province de Liège

et de la Ville. Elle est aussi par-

rainée par l’asbl Chaînes de Vie.

Elle est le résultat d’une grande

chaîne de solidarité :

le CHU de Liège a financé la

réalisation du film ; Bouli Lan-

ners a offert sont image et a par-

ticipé à l’écriture du scénario,

insistant sans cesse sur la sim-

plicité du message ; Alec Man-

sion a offert la musique, tout

en retenue, avec la clochette de

l’espoir ; la RTBF et RTC offrent

des passages sur antenne ; les

TEC Liège-Verviers offrent l’af-

fichage de la campagne dans les

bus ; Ville de Liège et Province

offrent leur réseau d’affichage

également. Le résultat est re-

marquable.

Le film met Bouli Lanners en situation de témoin.

© R.T.