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14

spécialité

basque

outil de

chirurgien

ville du

Japon

pour faire

dusavon

5

île

bretonne

pathologie

d'ORL

mythes

marins

cours

primaire

syndicat

de

praticiens

bain

anglais

contente-

ment

spécialiste

du

nucléaire

autourdu

chef

pas

donnée

détruites

greffa

sang

végétal

théâtrede

Liège

acquisition

avec le

temps

l'après CE

sans

microbes

frère de

Jacob

vieille

moto

anglaise

irritable

villeuses

pontde

Paris

traitement

du lait

point de

départ

comme

une

certaine

tension

rougeur de

la peau

amérin-

dien

7

housse

opposé à

pointe de

terre

domaine

roumain

absor-

bâtes

vague

tueuse

guiper

extinction

des désirs

issus des

volcans

élevé

après la

théorie

arrêts d'un

liquide

prénom

féminin

tolite

douceur

du

Canada

inflamma-

tion chez

les barbus

haute

13

cri de

charettier

narguât

café

soluble

gros

vaisseaux

après

vous

base

d'envol

prélève-

ments de

tissu

2

réveillés incapa-

bles

un de

Flandre

auMg

bateau

léger

absences

de salive

attribué

déesse

marine

virus noir

ramène

les

mêmes

conseils

donc

entendus

liquides

balncs

maladies

d'ado.

île

grecque

quantités

petit

rongeur

symbole

d'argent

aspect

norme

stressé

initiales

vaticanes

célèbre

Simpson

chambre

d'étudiant

cité

gauloise

galettes

de patates

aimantées

domptée

1

fleuvede

l'Eire

chochotte

luths

indiens

substance

de l'os

aversions

outils de

mouleur

futur boisé

11

port de

l'Hérault

gros

mangeur

danse de

salon

parfois

vertébral

agisse-

ments

habituels

ville de

Norvège

troubles

de crainte

myriapo-

des

avec latin

besoin de

dormir

3

petit

patron

vide

mesure de

capacités

roue à

gorge

9

vieil

accord

fruits secs

iraient ça

et là

obsédé

osseux

virus de

bron-

chiolite

ornes

objectifs

syplilis

réduites

en gouttes

groupe

devers

14

attendit

dieu de

l'amour

dégradé

exhalta-

tions

8

groupes

de points

service

anglais

poignée

riche en

huile demi-pou

dans

possessif

sous la

croûte

réduite en

poudre

temps des

glaces

exaltation

de l'amour

gazde

combat

beaux

parleurs

strontium

notede

musique

endroit

caillouteux

origine

d'un mot

Près de

Lucerne

poche à

bouffe

cal

engagé

dans un

corps

singe

rouge

léger

vaut

ville

roumaine

lolo

glucide du

lait

bureaude

maître

issu du

peuple

parfois de

police

dans le

vent

largeur

d'étoffe

servi à la

fin

genre de

film

auxiliaire

pièce

vocale

silicium

rangées

dans

l'ordre

ville de

l'Uruguay

âne

sauvage

volumede

bois

spécialiste

versà

Londres

suit le

docteur

apogée

rejoint le

Gange

amie de

Tintin

fleuve

africain

numéro de

magie

siège de

la concep-

tion

douleur

rendit

moins net

casée

isolant

électrique

oeuvres

murales

carbonate

hydraté

espiègle

influença

la

conduite

filets de

pêche

moisson-

na

incendies

6

devint

vache

genre

musical

zone

interdite

au golf

cube

messager

nucléique

araignée

de mer

circule en

banlieue

traverse la

Corse

régal de

bétail

12

nase

exacou-

lomb

nid de

pontes

4

reconsti-

tue un

tissu

article

éliminer

l'eau

fin

d'année

tête de

lézard

comme

unecavité

à nerfs

expirera

cellules

produc-

trices

10

aucun

entredeux

portes

organe

différencié

élargi

Chaque mois, «

Le Patient

» propose une grille exclusive et liégeoise de mots fléchés sur le thème de la santé. Chaque grille propose un mot clé final. Chaque participant qui le

souhaite, peut envoyer ce mot clé avec ses coordonnées à l’adresse mail

lepatient@sudpresse.be

. Un vainqueur sera mensuellement tiré au sort. Bonne chance et amusez-vous bien !

LESMOTS FLÉCHÉS «SANTÉ»

MOT CLÉ:

1

4

9

7

12

2

5

10

8

13

3

6

11

EXPOSITION DANS LA VERRIÈRE SUD

Sophie Langohr

chirurgienne de l’image

ans le Cycle «Artistes à

l’hôpital » avec le Musée

en Plein Air du Sart

Tilman, Sophie Langohr

expose «Something precious »

du 29 avril au 2 juillet.

Elle montre les statues de

l’intérieur

Interroger la valeur de l’humain et

de la nature dans ce qu’ils ont de pré-

cieux et de vulnérable, voilà le pro-

jet qui anime les dernières œuvres

de Sophie Langohr. Le 29 avril pro-

chain, elles prendront place dans la

verrière sud et les couloirs du CHU

de Liège, sur le site du Sart Tilman,

sous le titre évocateur «

Something

precious

». Entièrement pensées et

créées pour le CHU, elles consti-

tuent le quatrième volet du cycle

d’expositions «

Artistes à l’hôpital

»

conçu par Julie Bawin, Présidente

de la commission culturelle du Mu-

sée en Plein Air du Sart Tilman.

«

Something precious

» propose

trois séries de travaux qui, tous,

détournent un univers raffiné et

fabriqué pour en faire émerger une

matière insoupçonnée, une nature

brute. Sophie Langohr s’est d’abord

emparée de clichés publicitaires

pour la haute joaillerie, pour pro-

duire une série de photographies en

noir et blanc. Dans les mains de l’ar-

tiste, les Chanel et Dior deviennent

matière brute et organique, «

dans

une logique de retouche, mais à

contre-emploi, s’amuse-t-elle, car

d’habitude la retouche sert à par-

faire l’existant. Ici, c’est pour ren-

voyer les bijoux à leur minéralité

originelle, à la fois singulière et énig-

matique. L’idée est de faire passer

le concept de luxe à ce qui est plus

trivial, plus quotidien... plus nous,

quoi !

».

UN STATUAIRE PASSÉ

AU SCANNER

Les deux autres séries s’intéressent

à la préciosité des statues reli-

gieuses, jadis très présentes dans les

hôpitaux. «

Mais pas de l’extérieur ;

de l’intérieur ! Comme les images que

l’on découvre à l’hôpital

». Sophie

Langohr prépare pour la verrière

sud une installation de sculptures

aux formes primitives, obtenues par

moulage de l’intérieur creux des

statues dans la même technique que

leur «

modèle

» (bois, plâtre ou cé-

ramique). Et, répondant aux frises

géométriques de Sol LeWitt, une

série de photographies en noir et

blanc de la base d’habitude invisible

des statues. «

Je pars de figurations

pour produire de l’abstrait, du pré-

cieux, du mystérieux... des formes

organiques qui évoquent l’humain

dans ce qu’il a de plus caché

», confie

l’artiste. Toute à son projet, Sophie

Langohr a même fait passer des sta-

tues au scanner, avec la complicité

de l’Imagerie médicale du CHU, en

dehors des heures de rendez-vous,

et la permission du Grand Curtius,

qui lui a gracieusement confié son

statuaire religieux pour se prêter au

jeu de la chirurgie de l’image.

Jen D.

PORTRAIT

SOPHIE

LANGOHR

COMPLEXE ET CHARNELLE

Avenante et posée, Sophie

Langohr semble porter une

attention peu ordinaire aux êtres

et aux choses qui l’entourent.

Avec une pointe d’espièglerie

bienveillante qui rappelle les jeux

de détournement auxquels elle

se livre avec un plaisir évident.

Pour l’instant, elle s’affaire à

préparer l’exposition au CHU

dans son atelier de Mortier, petit

village près de Blégny. «

C’est la

toute première fois que je monte

une installation de sculptures

»,

confie-t-elle. Pour la réalisation,

elle s’est entourée d’artisans aux

techniques presque oubliées

comme la sculpture du chêne.

Son travail sur le statuaire re-

ligieux liégeois témoigne, une

fois de plus, de son attachement

au patrimoine de sa région,

qu’elle s’approprie pour créer

des formes toujours nouvelles

et pourtant chargées d’histoire.

Mais si Sophie Langohr est fa-

milière des expositions, elle sait

qu’«

exposer dans un hôpital sera

une expérience particulière

».

Le concept de «

soin

» («

care

»)

revêt une signification spéciale,

pour elle qui travaille depuis

plus de dix ans dans la réhabili-

tation psychosociale en psychia-

trie. «

C’est une façon d’accorder

de l’importance à la singulari-

té, au cas particulier. Chercher

comment préserver le monde, le

corps, l’environnement...

».

La richesse du parcours sur-

prend : connue pour son art

de la retouche numérique, So-

phie Langohr a suivi des études

romanes à l’Université de Liège,

qui l’ont finalement menée dans

le domaine de la psychiatrie. Elle

s’intéresse à l’histoire de l’art,

touche à la photographie aus-

si bien qu’à la peinture... et est

maman d’une jeune fille de 12

ans. Tant de facettes pourraient

composer un portrait éclaté,

mais semblent prendre forme et

cohérence pour nourrir une dé-

marche artistique à la fois com-

plexe et obstinément charnelle.

Jen D.

Un patient assez inhabituel, la statue de sainte Bernadette, est passée au scanner.

© R.T.

PAR STÉPHANE DROT