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04 ONCOLOGIE | LE PATIENT AU CENTRE Du matériel et des soins de qualité avec des études cliniques de pointe permettent une prise en charge personnalisée. Au cœur de l’Institut de Cancérologie Arsène Burny (ICAB) du CHU de Liège, la qualité des soins est une priorité afin de permettre une prise en charge qualitative, individualisée et humaine. Le personnel de soins s’investit dans cette prise en charge centralisée autour du patient avec à son service des techniques d’excellence tant en radiothérapie (nouvelles machines de pointe) qu’en médecine nucléaire avec une imagerie moins irradiante (2 PET/CT digitaux larges champs, les seuls de ce type en Belgique). Pour que cette prise en charge soit optimale, l’un des atouts principaux du nouveau centre est la proximité : toutes les technologies les plus évoluées sont à disposition des patients qui peuvent bénéficier du suivi de professionnels formés. Les technologies proposées constituent de réelles avancées pour le patient (via l’application de techniques moins invasives), ainsi que pour les professionnels de santé autour du patient (grâce à des équipements permettant la plus grande précision). LA RADIOLOGIE, UN ÉLÉMENT CENTRAL Alors que le 8 novembre prochain se tiendra la journée mondiale de la radiologie, le Dr François Cousin, radiologue dans le service d’Imagerie Oncologique du CHU de Liège insiste sur l’importance de la discipline dans la bonne prise en charge du patient : « L’imagerie joue un rôle central à chaque étape du parcours de soins du patient en oncologie : cela va de la détection de la tumeur au suivi de la réponse sous traitement en passant par le bilan d’extension. Elle permet même la recherche éventuelle de complications potentielles liées au traitement. » Le cancer est une maladie assez complexe qui bénéficie du développement de nouveaux traitements avec des prises en charge de plus en plus personnalisées : « L’imagerie du cancer nécessite une expertise particulière par les radiologues avec des compétences spécifiques et qui prennent également part aux réunions oncologiques multidisciplinaires (COM) au cours desquelles le cas de chaque patient est discuté, souvent avec l’appui du résultat des examens d’imagerie... Nous avons créé un service d’imagerie qui est moins organisé par organe ou par région anatomique, mais «Nos machines PET/CT moins irradiantes sont les seules de ce type en Belgique » L’excellence d’une prise en charge centralisée autour du patient qui est plus focalisé sur la maladie oncologique dans son ensemble. » La qualité du matériel permet une prise en charge optimale : « Nous avons fait l’acquisition de machines spécifiques avec un CT Scanner, une IRM, un échographe et une table de radiographie standards pour couvrir tout le panel de l’imagerie médicale. » La nouvelle architecture améliore la qualité des soins : « Elle permet de rassembler les compétences radiologiques en termes d’interprétations des images. Les radiologues qui travaillent dans notre service sont spécialisés dans ces bilans. Les technologues font également un travail primordial dans la manipulation des machines et la prise en charge des patients. Cette organisation facilite aussi la communication entre le service d’imagerie, les oncologues, les radiothérapeutes, les nucléaristes.... L’imagerie est mieux intégrée dans l’environnement thérapeutique du patient et cela permet d’améliorer les soins. » La philosophie est claire : « Nous voulons vraiment organiser les soins autour du patient et pas l’inverse. D’ailleurs, des e‹orts ont été fait pour rendre l’environnement de soins le plus agréable possible pour les patients. » LA QUALITÉ DES ESSAIS CLINIQUES Les patients et les équipes de soins du CHU de Liège peuvent aussi compter sur des essais cliniques de pointe comme le rappelle le Pr. Guy Jérusalem, Membre du bureau de l’ICAB, Chef du service Oncologie Médicale, Professeur à l’Université de Liège, « Ce qui nous distingue par rapport à nos voisins, c’est que nous avons de nombreux nouveauxmédicaments disponibles et/ou en voie de développement. Par exemple, si tout le monde connaît aujourd’hui l’immunothérapie, je rappelle que nous avons eu accès aux premiers essais d’immunothérapie en Europe au CHU de Liège, il y a de nombreuses années. D’ailleurs, certains des patients sont toujours en vie alors qu’on a commencé les traitements dans un contexte où il n’y avait pas de grands espoirs pour eux. » Ce travail, pour

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