Les conseils pratiques du Patient pour des festivals plus Safe

03 leur plan SYNKA : est notre priorité ! » «Les garçons se sentent moins concernés par le risque de soumission chimique. C’est une erreur ! » peuvent trouver un accueil sans jugement et une écoute bienveillante, grâce à nos partenaires associatifs Solidaris et la Ville de Liège, qui collabore avec nous sous sa casquette « conseil de la nuit », très active dans le milieu festif liégeois et en contact régulier avec différentes associations sur le terrain ». Les bénévoles comme d’ailleurs toutes les personnes qui travaillent sur le festival à la sécurité, aux stands, aux bars ou ailleurs, ont été « sensibilisés à la problématique du consentement, informés de toutes les ressources disponibles sur le site, et formés à réagir de manière adéquate face à une situation problématique ou à une personne en détresse. Ils savent quoi faire, et comment parler aux victimes avec délicatesse». Leur formation est menée durant le mois de juin, en collaboration avec la Ville de Liège, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles de Liège (CPVS, lire page suivante) et la police locale. De plus, «nous allons également communiquer un numéro d’urgence à appeler en cas de problème ou question sur le festival, qui permettra de joindre directement un responsable du projet SYNKA ou un intervenant présent dans une safety zone». DISTRIBUTION GRATUITE DE DISPOSITIFS ANTI GHB Rien de plus facile que de glisser quelques gouttes d’une substance quelconque, GHB ou autre, dans un verre qui traîne. « De récentes enquêtes montrent que les phénomènes de soumission chimique arrivent de plus en plus fréquemment dans le monde de la fête », alerte Clémentine Lefèvre. Pour limiter ces risques, « des milliers de couvre-gobelets seront distribués gratuitement aux festivaliers. Ils sont réutilisables, l’idée étant que les jeunes puissent le conserver et s’en servir plus tard pour leurs sorties». Pour la jeune stagiaire, «ils seront particulièrement utiles dans le camping, où l’on abandonne plus volontiers son verre que dans la foule des concerts ». En festival, le premier facteur de risque est l’isolement : « Nous conseillons à tous nos festivaliers de venir accompagnés d’au moins une personne de confiance », insiste Clémentine Lefèvre. Mais dans la foule obscure on se perd vite de vue, surtout après quelques bières… C’est pourquoi la Ville de Liège distribuera des bandanas « dans lesquels on peut inscrire le numéro de téléphone de son binôme de soirée. En cas de problème, si la personne est perdue, désorientée ou inconsciente, on peut ainsi savoir immédiatement qui contacter sur place». Car seul(e), on est une proie facile. Jen D. CLÉMENTINE LEFÈVRE Stagiaire en dernière année d’études de Master en Management d’événements à l’IHECS

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