52 Remarque : l’adaptation du sol et l’utilisation de chaussures disposant de semelles qui assurent un amorti vertical peuvent également permettre d’augmenter le confort. Comment gérer sa position lors d’un travail physique ? Le travail physique se fait le plus souvent en position debout afin de permettre à la fois le déplacement et les positions de force nécessaires à certaines tâches. Néanmoins, lorsque le travail est fixe et ne nécessite pas de déplacement, il est possible de : > travailler en appui du tronc (ou de la nuque) en utilisant un(e) : - position couchée (plomberie) ; - appuie-nuque ; - position quatre pattes (nettoyage, action sur le sol) ; - appui antérieur avec la main ; - siège sur lequel on peut appuyer son tronc (pour la soudure par exemple) ; - appui frontal (travail au microscope) ; > utiliser des sièges ergonomiques Le siège assis-debout qu’on retrouve dans les laboratoires, les desks d’accueil, les caisses de supermarché, les ateliers, permet de passer facilement de la position assise à la position debout. Si la position nécessite de légers déplacements, la position « appui-fesse » avec un tabouret à roulettes constitue une solution (Figure 38). Elle se base sur le principe du trépied (3 points d’appui) et permet non seulement de se lever et s’asseoir rapidement, mais permet également les petits déplacements en évitant les rotations du tronc. > utiliser un plan de travail réglable (Figure 39) Pour éviter les postures contraignantes (en flexion du tronc notamment), le plan de travail sera idéalement réglable en hauteur à tout moment. En effet, si la hauteur du plan dépend de la taille du sujet, elle dépend aussi du type de traFigure 37 Figure 38
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