Comprendre & Gérer votre mal de dos

COMPRENDRE ET GÉRER VOTRE MAL DE DOS 27 3 > J’ai une lombalgie « chronique » Exemples de « fausses croyances » : > Je me suis fait mal au dos donc je vais avoir mal au dos pendant le reste de ma vie. > Avoir si mal signifie que ma colonne est vraiment fort endommagée. > Mes douleurs résultent d’une vertèbre déplacée. > Radio/Scanner/IRM permettront de savoir pourquoi j’ai mal. > Avec ma hernie discale, je risque de me retrouver en chaise roulante. > Avec mon arthrose/mes discopathies, je dois faire attention et je dois limiter mes activités. > La chirurgie est LA solution pour le mal de dos. - une tendance au « catastrophisme », penser que le mal de dos est le signe d’une maladie grave, que seul le thérapeute peut faire quelque chose (alors que votre implication active dans votre prise en charge est capitale) ; - les peurs liées à la douleur (la peur du mouvement dénommée kinésiophobie, de se (re)blesser...), l’hypervigilance (focalisation de son attention sur la douleur) ; - l’anxiété et la dépression ; - le stress (voir « Quel est le lien entre la douleur et le stress ? » page 49). 2. Les facteurs de risque mécaniques Bien que leur rôle dans la survenue d’une lombalgie est actuellement controversé sur le plan scientifique, quatre facteurs de risque mécaniques, contribuant au maintien du problème, ont été décrits dans un contexte professionnel. > Répétitions de certains mouvements ou maintien prolongé de certaines postures : flexion du tronc sans appui (exemple : travail ou plan de travail trop bas), flexion associée à une rotation (transferts de gauche à droite en position basse), extension du tronc (souvent liée au travail avec les mains au-dessus des épaules) ; > Manutentions manuelles répétées : soulever/abaisser des charges relativement lourdes, éloignées du corps ou basses ; tenir/transporter des charges encombrantes ou éloignées du corps. Forcer sur un outil dans des positions basses ou éloignées entraîne des contraintes similaires ; > Exposition prolongée à des vibrations de basses fréquences suite, par exemple, à la conduite d’un véhicule qui transmet les vibrations du moteur au dos via le siège (exemple : tracteur, camion, engin de chantier…). Néanmoins, l’évolution favorable des systèmes de suspension explique que la présence de ce facteur de risque devient moins fréquente qu’auparavant ; > Manque de mouvement dans le travail. Ce dernier facteur résulte généralement d’un travail statique (conduite d’un véhicule par exemple) ou d’un travail requérant une attention ou une réflexion importante ;

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