Comprendre & Gérer votre mal de dos

26 La persistance d’une douleur peut exercer un impact sur la vie professionnelle, familiale et sociale, entraîner une diminution de la qualité de vie, et provoquer par conséquent une anxiété et/ou une dépression. Dans ce cas, l’intervention d’un(e) psychologue peut s’avérer très utile. N’hésitez donc pas à y faire appel. Pour toutes ces raisons, une prise en charge multidisciplinaire (voir « Quel est l’intérêt des programmes de revalidation pluridisciplinaire » page 42) impliquant différents spécialistes est souvent nécessaire en cas de lombalgie chronique. Prévention de la douleur et facteurs de risque Quels sont les facteurs de risque favorisant le maintien d’une lombalgie ? Deux types de facteurs de risque sont généralement décrits : 1. Les facteurs de risque liés à l’individu Parmi ceux-ci, on retrouve : > des facteurs non modifiables sur lesquels on ne pourra pas agir mais qui « prédisposent » l’individu à la survenue d’une lombalgie : - les facteurs génétiques (hérédité) qui exercent une influence importante comme l’ont montré diverses études chez les jumeaux. Certains facteurs génétiques sont impliqués dans le processus de la dégénérescence discale ; - les antécédents personnels (la personne ayant présenté, dans le passé, un épisode douloureux est plus susceptible de développer un nouvel épisode douloureux) ; - l’âge ; > des facteurs qui concernent l’hygiène de vie : - l’excès de poids, - la sédentarité, - le tabagisme, - le manque de sommeil. Dès lors il est judicieux d’avoir une bonne hygiène de vie, tant pour sa santé en général, que pour réduire le risque de persistance de problèmes de dos ; > des facteurs physiques spécifiques au dos : - la force/endurance/coordination des muscles du tronc, - la qualité et le contrôle des mouvements du tronc ; > des facteurs psychosociaux : De nombreux facteurs psychosociaux, parfois associés, peuvent contribuer à la fois à la persistance d’une lombalgie et au retard de la guérison. Ils devront dès lors être corrigés/traités afin de rompre ou d’éviter l’installation potentielle de cercle(s) vicieux : - les croyances erronées (« fausses croyances ») telles que : croire que rester couché tant qu’on a mal constitue la meilleure chose à faire (alors que la reprise de ses activités quotidiennes dès que possible est nécessaire pour aller mieux) ;

RkJQdWJsaXNoZXIy MjkwMTYw