dentistes spécialisés en prothèse dans la prise en charge pluridisciplinaire de ces patients est essentiel, tant en matière de rééducation orale que de planification prothétique et de sa réhabilitation ultérieure. Dès lors, ces dentistes devraient être impliqués dans le parcours de soins afin de façonner et d’esquisser la réhabilitation bucco-dentaire en amont de la chirurgie reconstructrice et, in fine, rendre le sourire aux patients. Urrea Juan V, Salhi L & Lamy M. Rendre le sourire après un cancer oral, c’est possible ! Revue Médicale de Liège, 76(5-6), 550-553. https://hdl.handle.net/2268/265191 Prothèse fixée. Depuis une dizaine d’années, les fabricants commercialisent des couronnes monolithiques en zircone. Ces restaurations connaissent un franc succès commercial mais peu d’études scientifiques ont été réalisées préalablement à leur mise sur le marché. L’objectif de cette étude est d’évaluer le comportement de la zircone en milieu buccal, particulièrement la fatigue hydrique du matériau mis en contact d’un milieu aqueux, pendant une période de 2 ans. En effet, ce phénomène n’a encore jamais été évalué in vivo. Cette étude met en évidence, pour la première fois, une fatigue du matériau et suit l’évolution de ce phénomène au cours du temps, élément essentiel pour comprendre et prédire le comportement clinique de ce type de prothèses pourtant déjà très répandues. Koenig V, Bekaert S, Dupont N, Vanheusden A, Le Goff S, Douillard T, Chevalier J, Djaker N, Lamy de la Chapelle M, Amiard F, Dardenne N, Wulfman C & Mainjot A. Intraoral low-temperature degradation of monolithic zirconia dental prostheses: Results of a prospective clinical study with ex vivo monitoring. Dental Materials, 37(7), 1134-1149. https://hdl.handle.net/2268/259541 Radiothérapie. Le paradigme pasteurien avec sa logique « une cause, une maladie, un traitement » est un modèle dominant des sciences médicales. Cette dominance tend à se perpétuer au moins en partie par l’intermédiaire des méthodes de recherche et de formation médicale. Bien que possédant d’indéniables forces et demeurant d’utilité clinique et pédagogique, le paradigme pasteurien présente également de nombreuses limites. Dans cet article, la crise sanitaire de la COVID-19 est prise comme modèle pour exposer ces limites, en particulier le manque de considération, voire l’oubli, des déterminants sociaux et du rôle des comorbidités dans la gestion de la pandémie. Nous concluons donc dans la nécessité d’un changement de paradigme afin d’appréhender les problèmes de santé de façon plus complexe, systémique et cohérente. Colin G & Paul E. Face à la COVID 19 : N’avons-nous pas atteint les limites du paradigme pasteurien? Revue Médicale de Liège, 76(12), 845-849. https://hdl.handle.net/2268/265980 Soins intensifs. Dans cette étude observationnelle, l’objectif était d’évaluer la prévalence des principaux composants du syndrome postsoins intensifs chez les patients ayant présenté une pneumopathie hypoxémiante à Sars-CoV-2 lors de la première vague de la pandémie. Les patients ayant survécu à un séjour prolongé aux soins intensifs étaient pris en charge à la Clinique post-soins intensifs du CHU de Liège, créée plusieurs mois auparavant. Trois mois après la sortie des soins intensifs, le dépistage standardisé des principales séquelles a montré qu’une proportion importante de ces patients présentait une ou plusieurs dysfonctions, affectant principalement les fonctions cognitives, le sommeil et l’autonomie. De manière inquiétante, plus de trois-quarts des patients n’avaient pas retrouvé leur niveau d’activités lors de cette consultation. Ces données soulignent l’importance du suivi spécifique après soins intensifs. Rousseau A-F, Minguet P, Colson C, Kellens I, Chaabane S, Delanaye P, Cavalier E, Chase JG, Lambermont B & Misset B. Post-intensive care syndrome after a critical COVID-19: cohort study from a Belgian follow-up clinic. Annals of Intensive Care, 11(1), 118. https://hdl.handle.net/2268/262354 Toxicologie clinique. En Belgique, 16 installations de broyeurs à métaux traitent chaque année des dizaines de milliers de tonnes de déchets d’origines diverses. Certains matériaux traités contiennent des polluants organiques persistants (POP) tels que les dioxines, les polychloroNotre responsabilité académique et scientifique 40 4
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