37 COMPRENDRE ET GÉRER VOTRE MAL DE DOS Avant d’aborder les différents types de prises en charge fréquemment utilisées dans le cadre de la lombalgie, il faut souligner que chaque individu est différent et qu’il nécessitera donc une prise en charge individualisée. Quels médicaments peuvent être utilisés et quelles sont leurs indications ? Les médicaments recommandés lors d’un épisode douloureux récent sont décrits dans le chapitre « Que faire pour gérer cette douleur ? » (page 20). A côté du paracétamol (antidouleur de niveau 1) et des anti-inflammatoires (AINS), d’autres médicaments peuvent être prescrits par le médecin : > des cortico-stéroïdes (dérivés de la cortisone) qui exercent une puissante action anti-inflammatoire ; ils sont généralement administrés à posologie dégressive et pendant une période limitée. En cas d’usage trop important, leurs effets secondaires deviennent significatifs. > des antidouleurs plus puissants : les antidouleurs de niveau 2 (associant paracétamol et codéine ou le tramadol) peuvent être utilisés en cas d’inefficacité des médicaments cités ci-dessus. Le recours aux dérivés morphiniques (niveau 3) ne sera envisagé qu’en cas de douleurs intenses non soulagées par les autres traitements médicamenteux. > des myorelaxants : il s’agit de décontractants musculaires. Ils peuvent engendrer des effets positifs à court terme sur les douleurs et les spasmes musculaires ; leur utilisation nécessite néanmoins une certaine prudence en raison d’éventuels effets secondaires (somnolence/accoutumance...) ; > des antidépresseurs : outre leur efficacité sur l’humeur, ils peuvent exercer une réelle action antalgique en modulant le système de la douleur. Ils présentent 5 > Les traitements du mal de dos > PARTIE 5 Les traitements du mal de dos
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