Les cancers du CORPS utérin

Les cancers du corps utérin comprennent le cancer de l’endomètre, les sarcomes utérins et les tumeurs trophoblastiques.
Les cancers de l’endomètre sont les cancers gynécologiques pelviens les plus fréquents. Ils surviennent principalement chez la femme ménopausée. Ils représentent la cinquième tumeur la plus fréquente en Belgique en 2017 avec presque 1.400 nouveaux diagnostiques. 

Les cancers de l’endomètre sont souvent retrouvés à un stade précoce car le premier symptôme, le saignement post-ménopausique, amène à une consultation et une prise en charge appropriée. Le pronostic dans ce cadre de prise en charge précoce est globalement excellent.


Le cancer du COL utérin

Le cancer du col de l’utérus est le 12ème cancer féminin le plus fréquent en Belgique (2ème dans le monde). Le cancer du col de l'utérus est le développement d’une tumeur maligne suite à une infection persistante par le virus HPV.

La prise en charge de cette tumeur dépend de sa taille et son extension jugée par examen clinique et radiologique. Le traitement est proposé suite à une réunion multidisciplinaire prenant en compte l’état générale de la patiente, son âge et , dans des cas débutants, son souhait de préservation de fertilité. Elle reste conforme aux protocoles nationaux et internationaux de prise en charge.


Les cancers de l’ovaire

Notre service prend en charge 40 à 50 cas de tumeurs ovariennes par an. Ces tumeurs trouvent le plus souvent leur origine à la surface ovarienne (tumeurs épithéliales). La dissémination tumorale dans la cavité abdominale est rapide et longtemps sans symptômes, le diagnostic est donc souvent posé à un stade avancé avec présence des métastases au sein de la cavité abdominale.

Le traitement repose sur une association de chirurgie et chimiothérapie. En fonction de l’étendue de la maladie, l’ordre de réalisation de ces traitements peut varier. Les modalités de traitement dépendront de l’état général de la patiente, des résultats du bilan radiologique (CT-scanner thoraco-abdomino-pelvien), biologique (marqueurs), ainsi que ceux de la laparoscopie diagnostique.

L’expertise de l’équipe chirurgicale et oncologique est primordiale pour définir la meilleure séquence de traitement. Notre centre est centre de référence régional et national pour la prise en charge des soustypes plus rares de tumeurs germinales, souvent retrouvées à l’âge adolescente, ou des
cordons sexuels.


Les cancers de la vulve

Il s’agit des tumeurs rares liées soit à l’infection virale par le virus HPV soit par dégénérescence cutanée liée à l’âge chez la patiente âgée.
Le prurit, des saignements ou la sensation d’un ulcère ou d’une excroissance sont les premiers symptômes de cette pathologie.

La chirurgie est souvent le traitement définitif de ces tumeurs. La radiothérapie est proposée en cas de lésion étendue d’emblée ou après chirurgie. La chimiothérapie n’est envisagée qu’en cas de lésion étendue en fonction de l’état de la patiente. Le CHU de Liège possède une expertise chirurgicale pour l’exérèse de ces lésions et des techniques de reconstruction souvent nécessaires.