EDITORIAL - CHUchotis du jeudi n°74
Jeudi 7 janvier 2021

photo CHUchotis Pr Pierre Gillet web

Chère Consœur,
Cher Confrère,

Alors que la crise sanitaire s’éternise, la santé mentale de la population devient toujours plus préoccupante. Si l’on a coutume de considérer les jeunes comme étant capables d’une grande adaptation, considérer qu’ils feront face sans mobiliser de réelles ressources pour les soutenir serait véritablement dommageable. La souffrance psychique des enfants et adolescents est pour le Pr. Malchair, Chef du Service de psychiatrie infanto-juvénile du CHU de Liège, « la grande oubliée de la crise, passée complètement au second plan par rapport à la prise en charge de la COVID-19 ».

En effet, nombre d’institutions de santé mentale ont fermé leurs portes et le nombre de nouveaux diagnostics a drastiquement chuté. Alors que la demande devrait être beaucoup plus forte, elle demeure silencieuse. Comment vont les jeunes ? Comment peut-on les soutenir au mieux, eux qui vivent cette crise en étant par ailleurs engagés dans un processus de construction individuelle et sociale qui peut s’avérer déterminant pour leurs projets futurs ?

Nous faisons le point avec Alain Malchair, qui appelle à la plus grande vigilance possible face aux signes de détresse psychique chez les plus jeunes.

J’en profite pour vous souhaiter une excellente année 2021. Qu’elle nous permette de renforcer, pour ces jeunes ainsi que pour l’ensemble de la population, cette proximité si précieuse qui soutient la qualité relationnelle de nos échanges avec le patient.

Bonne lecture,

Pierre Gillet
Directeur médical


Lire l'article du CHUchotis du Jeudi "Souffrance psychique des jeunes : une bombe à retardement" 

  74- Intro01- Souffrance psychique des jeunes