L’anesthésie pour la césarienne a comme particularité de devoir prendre en considération le bien-être et la sécurité de la maman et du bébé. Elle doit parfois également répondre à des impératifs de rapidité dans les situations urgentes.

Pour des raisons de sécurité maternelle et pour éviter les effets, certes limités, de l’anesthésie générale sur le fœtus et le nouveau-né, c’est l’anesthésie périmédullaire (rachianesthésie ou anesthésie péridurale) qui est privilégiée chaque fois que cela est possible (plus de 95% des cas).

Ces techniques ont également comme avantage de permettre aux couples de vivre ensemble et en pleine conscience le naissance de leur bébé.

La rachianesthésie est la technique la plus utilisée pour la césarienne programmée. Elle est également utilisable si une césarienne s’avère nécessaire en cours de travail et que la patiente ne bénéficie pas déjà d’une analgésie péridurale.

Si une péridurale est déjà en place, il suffira d’injecter une dose plus importante pour transformer l’analgésie péridurale en anesthésie péridurale, et de permettre la réalisation d’une césarienne.

Le principal effet secondaire de ces techniques est la survenue d’une hypotension facilement contrôlable par l’administration préventive de médicaments « vasopresseurs ».

L’anesthésie générale est réservée aux situations d’urgence extrême ou de contre-indication à la réalisation d’une anesthésie périmédullaire (rachianesthésie ou péridurale). Ces situations sont rencontrées dans moins de 5% des cas.