• L’effet secondaire le plus fréquent est une baisse de tension artérielle transitoire à l’installation de l'anesthésie Ceci est détecté immédiatement et traité par l’anesthésiste.

 

  • Il existe un risque de démangeaisons généralisées, de difficultés à uriner et de maux de tête pour lesquels l’anesthésiste dispose de  divers traitements.

 

  • De nos jours, le risque de paralysie après une anesthésie rachidienne est exceptionnel. Les progrès réalisés en matière de produits utilisés, de techniques et de matériel, rendent ce type d’anesthésie très sûr .

Pour rendre ce risque le plus faible possible, l’anesthésiste est particulièrement attentif(ve), lors de la visite préopératoire, à vérifier l’absence de contre-indication.  Il(Elle)  recherche notamment des signes d’infection, d’éventuels troubles  de coagulation et des problèmes neurologiques ainsi que la prise de certains médicaments.

 

  • D’autres effets indésirables peuvent être associés à l'anesthésie   Une liste non exhaustive a été dressée par la SBAR (Société Belge d’Anesthésie-Réanimation) et est disponible ici .

 

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Voir aussi : 

 

1 - J’ai souffert / je souffre du dos, puis-je bénéficier d’une anesthésie rachidienne ?

La question est vague et nécessite une réflexion au cas par cas. Lors de la consultation, l’anesthésiste vous interroge sur l’origine de ces maux de dos (lumbago, hernie discale, canal lombaire étroit, … ) et les traitements qui ont été réalisés (chirurgie du dos avec ou sans matériel, infiltration, …). Soyez le(la) plus complet(e) possible dans les renseignements que vous pouvez lui fournir  lors de la consultation préanesthésie. Si vous possédez des rapports médicaux, apportez-les!  Il est également important que vous lui signaliez si vous souffrez de lésions nerveuses (les neuropathies) associées ou non à ce problème de dos.

2 - Y a-t-il un risque que cela ne “dorme pas suffisamment” ?

Le risque d’échec existe.  Cependant l'anesthésiste va s'assurer que la zone opérée est bien insensible avant que l’intervention ne débute. Si ce n'est pas le cas, il (elle) pourra associer une anesthésie locale ou générale.