Le risque associé à ce type d’anesthésie est un risque de lésion nerveuse, en particulier si les nerfs sont déjà fragilisés suite à d’autres maladies telles que le diabète ou la consommation régulière d’alcool. Ces lésions nerveuses sont rarement définitives (durée moyenne 15 jours) et se manifestent sur un mode mineur (sous forme d’engourdissement ou de douleurs).

Le perfectionnement des techniques, du  matériel et des connaissances médicales ont nettement diminué la survenue de ce type de problème.

Pour limiter les risques, l’anesthésiste  vérifie l’absence de contre-indication pour ce type d’anesthésie ( troubles de la coagulation, prise de médicaments anticoagulants, infection, ...) lors de la consultation préanesthésie. Il est donc très important de lui donner un maximum d’informations lors de cette consultation  .

D’autres effets indésirables peuvent être associés  aux blocs nerveux périphériques.  Une liste non exhaustive a été dressée par la SBAR (Société Belge d’Anesthésie-Réanimation) et est disponible ici .

 

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Voir aussi : 

 

1 - Y a-t-il un risque que cela ne “dorme” pas suffisamment?

Le risque d’échec existe.  Cependant l'anesthésiste va s'assurer que la zone opérée est bien insensible avant que l’intervention ne débute. Si ce n'est pas le cas, il(elle)  pourra insensibiliser le nerf un peu plus loin sur son parcours ou associer une anesthésie générale.

2 - Y a-t-il un risque vital lié au bloc nerveux périphérique ?

Comme tout acte médical, le bloc nerveux périphérique n’est pas sans risque  même s’il est réalisé avec compétence et selon les données les plus récentes de la science.  Le risque vital relève d’une intoxication par les anesthésiques locaux ou d’une complication allergique. Les progrès réalisés en matière de produits et de matériel mais aussi de traitement de ces problèmes, ont rendu leurs survenues exceptionnelles.