1 - Je bénéficie d’une anesthésie générale. Comment cela se déroule-t-il ?

  • Une consultation  préalable chez l’anesthésiste est le plus souvent nécessaire. Elle a notamment pour but de déterminer le type d’anesthésie le plus adapté à votre état de santé et à l’intervention. Au cours de la consultation, diverses consignes vous sont données.  Il peut s’agir de médicaments à interrompre, de la durée du jeûne, de l’arrêt du tabagisme,…

 

  • Entre la consultation préanesthésie et l’intervention, il est également très important de nous signaler tout problème de santé (rhume, toux grasse, fièvre, altération de votre état général, …), de même que toute modification dans la prise de vos médicaments.

 

Si cela se présente, veuillez contacter le service de préhospitalisation :

                                      Ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 16h45

  

 

 

  • A votre arrivée à l’hôpital, vous êtes accueilli(e)  par le personnel infirmier de la salle d’hospitalisation qui vous installe dans une chambre et vous prépare pour l’intervention.  Le maquillage est à éviter, de même que le vernis à ongles et les faux ongles. Vous laissez à la maison vos bijoux, y compris vos piercings. Les lunettes, les lentilles de contact ainsi que les prothèses auditives et  dentaires sont ôtées avant de quitter la chambre pour la salle d’intervention.

 

  • Un médicament est parfois prescrit pour que vous soyez plus détendu(e) en attendant l’intervention. Il arrive également qu’on vous prescrive un antidouleur.

 

  • Vous êtes ensuite conduit(e) au bloc opératoire ou en salle d’examen.

 

  • L’équipe soignante contrôle votre identité, le respect du jeûne, l’intervention prévue et le site opératoire. Il est normal que différentes personnes vous posent plusieurs fois les mêmes questions. Soyez rassuré(e), ceci fait partie des mesures de sécurité.

 

  • Vous entrez en salle d’intervention, un cathéter est mis en place dans une veine. Une  perfusion est connectée sur le cathéter pour assurer votre hydratation.  Le matériel de surveillance est installé : tension artérielle, rythme cardiaque, mesure de l’oxygène dans le sang, …

 

  • Si une anesthésie péridurale  ou une anesthésie locorégionale  (bloc nerveux), à visée analgésique , est prévue en complément de l’anesthésie générale, elle sera réalisée tant que vous êtes conscient(e).

 

  • L’induction de l’anesthésie est le moment où l’anesthésiste administre, via le cathéter déjà placé ou via un masque, les produits qui vous rendent  inconscient(e).

 

  • Pendant toute l’intervention, l’anesthésiste est à vos côtés et vous surveille. Il/elle  est attentif (ve) à  l’ensemble des informations recueillies notamment grâce au matériel de surveillance . Il/elle assure le bon maintien de l’anesthésie et traite les modifications liées à la chirurgie, à l’examen  et à l’anesthésie.

 

  • Les antidouleurs sont déjà administrés avant et/ou pendant l’intervention afin d’assurer votre confort dès votre réveil.

 

 

  • De retour dans le service d’hospitalisation, le personnel soignant continue à prendre soin de vous selon les consignes données par les médecins. 

 

  • Selon votre intervention, vous êtes autorisé(e) à boire et à manger plus ou moins rapidement.

 

Pendant toute la durée de votre séjour, pensez à signaler au personnel infirmier , aux médecins ou aux autres membres du personnel soignant,  tout problème que vous rencontrez. Une bonne prise en charge dans la période périopératoire (avant, pendant et après l’opération) est souvent la garantie d’une convalescence mieux vécue.

2 - Combien de temps dure l’anesthésie générale ?

Les produits anesthésiants sont administrés de façon continue  pendant toute la durée de  l’intervention.  A la fin de celle-ci, cette administration est interrompue et les produits s’éliminent rapidement de l’organisme. Le retour à la conscience se fait progressivement. Néanmoins,  une certaine somnolence peut persister de quelques minutes à quelques heures en fonction de la tolérance de chacun, de l’importance de l’anesthésie et de l’intervention.

Par contre, si une somnolence persiste au-delà du lendemain de l’anesthésie,  elle peut être attribuée à de nombreux facteurs (stress, inflammation, médicaments antidouleurs, …)