1. Informer les patients à risque (tabagiques, diabétiques, hypertendus, obèses, faisant des apnées du sommeil) et leur entourage sur les signes et symptômes qui doivent faire suspecter un AVC, sur l’urgence des prise en charge, sur l’attitude à suivre (noter l’heure et appel immédiat du 112).

Si le médecin traitant est appelé pour un AVC, ne pas se déplacer mais il doit le rediriger directement vers la filière adéquate : le 112 et/ou un neurologue de garde.

 

2. Ce qu’il faut faire en cas de suspicion d’AVC
  1. appel direct du 112 et du neurologue de garde
  2. si possible, corriger une éventuelle hypoglycémie qui peut mimer un AVC
  3. si possible, corriger toute hyperthermie (> 37.5°C)
  4. pour favoriser la perfusion cérébrale : laisser le patient couché, à 0° d'inclinaison, sauf si menace des voies respiratoires (nausée, vomissement, encombrement, trouble sévère de la vigilance, décompensation cardiaque ; dans ce cas 30°)

 

3. Ce qu’il ne faut pas faire
  1. Pas de correction de l’HTA car protectrice en cas d'Accident Ischémique Cérébral sauf si en dessous de 220/120 mm Hg ou signe d’intolérance (décompensation cardiaque)
  2. Pas d’oxygénation systématique si SpO2 > 94%. Si nécessaire, préférer lunettes à oxygène avec débits de maximum 3L/min
  3. Pas d’aspirine en préhospitalier : peut aggraver une Accident Hémorragique Cérébral (AHC).
  4. Pas d’héparine : peut aggraver une AHC et empèche un traitement par fibrinolyse intraveineuse.