Jeûner, c'est bon pour la santé ?

ce qu’en diront les patients : « J’ai déjà fait plusieurs peintures pour des hôpitaux. Les rencontres avec les patients sont toujours extrêmement riches. Je n’en ressors jamais le même que lorsque je suis arrivé. Que vont-ils penser des Basajaunak ? L’aventure de ces sculptures ne fait que commencer ». UNE FRESQUE LEGO OFFERTE PAR LE TELEVIE Dans un registre di" érent, un autre bon géant sera lui aussi dans les murs de l’ICAB pour amener une touche de légèreté et de rêve. La « Fresque LEGO » est sortie de l’imagination d’Alban et Xavier le 7 mai dernier à l’occasion de la grande soirée du Télévie. Constitué de plus de 24 000 briques LEGO, large de 2,5 mètres haut de 1,5 mètres, elle représente le torse d’un super-héros. Sous la chemise qu’il déboutonne, ce n’est pas le « S » de superman qui apparaît mais le cœur bien rouge du Télévie. « L’idée est de montrer que Madame/Monsieur tout le monde peut être un super-héros » explique Alban, l’un des deux concepteurs et réalisateurs liégeois de la fresque. Celle-ci avait permis à l’opération en faveur de la recherche de récolter 9 350 euros. À l’ICAB, sa présence visera un autre objectif : attirer l’attention de celles et ceux qui croiseront sa route et porter le message d’Alan et Xavier au cœur de l’hôpital : « Cela me fait vraiment plaisir, conclut Alban. C’est pour cela que nous l’avons construite ». LES ROSEAUX, D’ADELE RENAULT Street art. Adele Renault apportera pour sa part une note prononcée de Street art dans la place. De Hollywood à Berlin en passant par NewDelhi, Porto Rico ou... la Cité ardente, l’artiste liégeoise de 34 ans sème un peu partout sur la planète ses représentations de personnages de la vie quotidienne, ses pigeons scrutateurs et ses plantes luxuriantes. Avec talent et minutie, avec amour aussi. Un amour coloré qui fleurira en bouquets sur les murs de l’ICAB. RALFAGRAM ET SON PORTRAIT EMPLI D’HUMANITE Un regard perçant, empli de force et d’espoir, c’est celui d’Arsène Burny ! Le portrait accueille les visiteurs dès leur entrée au sein de l’Institut. Il a été réalisé par Ralfagram, dans le cadre d’un évènement organisé en mai dernier avec le Télévie. Le portrait a été réalisé au sein des laboratoires d’Arsène Burny, à Gembloux. « Le challenge a été d’amener le fond blanc, neutre, au sein des laboratoires », déclare Ralfagram. Photographier sur un fond neutre est l’une de ses marques de fabrique. Ce fond met encore en exergue la profondeur du regard d’Arsène Burny. Jeune artiste belge, Ralafgram partage chaque semaine des photos de personnes considérées par la société comme « di" érentes ». L’objectif est d’offrir la possibilité à chacun de mieux se comprendre ; de se trouver moins seul face aux doutes et aux di# cultés de la vie. Un objectif qui résonne avec Arsène Burny, qualifié de héros par l’artiste. Et qui résonne aussi auprès de l’artiste, qui a a" ornté une leucémie entre 13 et 17 ans. Il garde un souvenir marquant de sa rencontre avec le scientifique. « Cette rencontre était très enrichissante. C’était très intéressant de pouvoir aller à la source du combat. » Pour qualifier Arsène Burny, il ajoute : « C’est un homme passionné, qui a une vie de recherche derrière lui. Arsène est très humain, très à l’écoute. » « Je trouve très fort que le portrait soit exposé », dit Ralfagram. 09 Je voulais que ces œuvres soient les plus gaies possible pour que les patients puissent rêver grâce à elles ADELE RENAULT Artiste de Street art.

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