L’Institut de Cancérologie Arsène Burny ouvre ses portes pour mieux vous soigner contre le cancer

FONDATION LÉON FREDERICQ PP. 14-15 Un magnifique soutien financier à la recherche de la Fondation Léon Fredericq ANTIBIOTIQUES  LE BON USAGE Lutter contre l’ANTIBIORÉSISTANCE, un enjeu mondial PP. 02-03 SYMPOSIUM P. 04 Les 20 ans de la loi relative aux droits du patient ÉVÉNEMENT  INAUGURATION DE L'ICAB PP. 06-10 Votre santé nous tient à cœur Le magazine de votre hôpital universitaire I Mensuel N°68 I NOVEMBRE 2022 L’Institut de Cancérologie Arsène Burny ouvre ses portes pour mieux vous soigner contre le cancer

02 ANTIBIOTIQUES| LE BON USAGE Éditeur responsable I Sudinfo - Pierre Leerschool Rue de Coquelet, 134 - 5000 Namur Rédaction I Jenifer Devresse, Caroline Doppagne, Liliane Fanello, Vincent Liévin, Charles Neuforge, Frédérique Siccard Coordination I Delphine Gilman, Vincent Liévin, Rosaria Crapanzano Photographies I CHU de Liège, iStock, Pexels Mise en page I Creative Studio Impression I Rossel Printing EDITO I L’excellence pour vous... pour lutter contre le cancer Du bois, de la lumière, une atmosphère chaleureuse et bienveillante. Avec l’Institut de Cancérologie Arsène Burny, le CHU de Liège poursuit sa mue dans la continuité en misant sur l’excellence, le suivi de proximité et rempli d’humanité pour chaque patient. Son o re de soins, avec un personnel de grande qualité et des experts dans chaque domaine, soutenus par des technologies dernier cri, se met encore un peu plus au service de celles et ceux qui en ont besoin. Le tout s’inscrit dans une architecture et des matériaux indispensables à la vision du bien-être dans les soins de santé dans les années à venir. Le blanc standard de l’hôpital a pris de l’éclat, de l’harmonie. Cette prise en charge globale, avec des infirmiers de liaison qui permettent une personnalisation et un suivi, de l’annonce du diagnostic à la fin du traitement, donne à chaque patient un supplément de force pour lutter contre cette maladie, le cancer, qui demande une mobilisation de toutes nos énergies. L’approche totalement pluridisciplinaire tant au niveau médical, clinique que paramédical est aussi novatrice. Aux côtés des médecins spécialistes reconnus nationalement ou internationalement, le patient pourra compter sur un suivi pluridisciplinaire. Parce que la santé est aussi a aire de bien-être. Lemagnifique Centre Oasis et les nombreux soins de supports proposés complètent cette prise en charge soignée. Il est donc bien né, l’ICAB. Il permet à chaque patient et à ses proches de bénéficier d’une technologie de pointe dans un hôpital de référence avec une pharmacie hospitalière qui veille scrupuleusement à la qualité de chaque médicament innovant. Excellente lecture! LA RÉDACTION Lutter contre L’ANTIBIORÉSISTA un enjeu mondial

03 En mai 2015, la 68e Assemblée mondiale de la Santé a adopté un plan d’action pour combattre le problème grandissant de la résistance aux antibiotiques et aux autres médicaments antimicrobiens. La Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques en fait partie. 7 jours durant, au CHU de Liège comme ailleurs, on attire l’attention du public, et des praticiens, sur les pratiques à adopter pour éviter l’apparition et la propagation d’une résistance aux antibiotiques. « Toutes les bactéries peuvent développer une multirésistance. Les bactéries multirésistantes ne sont pas plus agressives que les bactéries sauvages (qui n’ont pas acquis de résistance) mais elles compliquent beaucoup le traitement, car elles ne sont sensibles qu’à très peu d’antibiotiques », explique le Docteur Christelle Meuris, infectiologue et Présidente du Groupement de Gestion de l’Antibiothérapie au sein du CHU. « Pour certains patients, on ne dispose plus d’antibiotiques e- caces pour lutter contre les bactéries qui les rendent malades. » Certaines bactéries sont naturellement résistantes à certaines familles d’antibiotiques et transmettent ces résistances à leur descendance. On parle de résistance « naturelle ». D’autres, soumises à des traitements antibiotiques, finissent par développer des résistances contre ces derniers. On parle alors de résistances acquises. Ces dernières sont dues soit à lamutation du patrimoine génétique de la bactérie, soit à une transmission de cette résistance d’une bactérie à l’autre, par un système équivalent à un « copier-coller » informatique. « Les antibiotiques ne soignent ni le Covid, ni la grippe. On ne prend un traitement antibiotique que pour traiter une infection bactérienne, comme une infection urinaire, une infection de la peau ou une pneumonie, par exemple », rappelle Christelle Meuris. « Et, surtout, on ne prend un antibiotique que s’il convient, à la bonne dose, selon le bon intervalle et pendant la bonne durée. » Le Docteur Meuris pointe également l’impact d’une antibiothérapie. « Sur notre flore (digestive, par exemple) d’abord, or on sait aujourd’hui qu’un microbiote en bonne santé protège contre énormément de maladies. Sur l’émergence des multirésistances ensuite : on retrouve ces bactéries dans les eaux usées, notamment. » Pour combattre l’antibiorésistance, il est donc indispensable de limiter l’usage inapproprié de ces médicaments si précieux… aussi bien chez l’homme que l’animal. FRÉDÉRIQUE SICCARD Le rôle du GGA « Aujourd’hui, en principe, tous les hôpitaux disposent d’un Groupement de Gestion de l’Antibiothérapie (GGA). Quatre fois par an, celui du CHU rassemble infectiologues et médecins cliniciens, pharmaciens, microbiologistes, hygiénistes, hématologues… Le but ? Élaborer les grandes lignes de l’antibiothérapie et de la lutte contre la résistance aux antibiotiques, et réaliser des audits. Par exemple le CHU a réalisé, dans toutes les unités, une étude sur l’utilisation des antibiotiques et l’acquisition d’infections liées aux soins », résume Christelle Meuris. Depuis plusieurs mois, les présidents des GGA des hôpitaux appartenant, comme le CHU, au réseau ELIPSE, se réunissent pour partager leur expertise, créer une collaboration eŒcace et adopter une position commune au sein d’un même bassin de soin. « La Clinique André Renard a ainsi conçu deux quizz destinés aux patients et praticiens. Elle les a mis à la disposition de l’ensemble des partenaires au sein du réseau », se réjouit Christelle Meuris. « La sensibilisation ludique au bon usage des antibiotiques, tant au niveau des patients que des soignants, est une belle façon de mettre nos forces en commun. » F.Si. ANCE, TIENS! VOUSAVEZACHETÉ UNE BOÎTED’ANTIBIOTIQUES : Il est bon d’arrêter le traitement dès que vous vous sentez mieux, afin de minimiser le risque de résistance. a) Vrai b) Faux Plus de questions, et toutes les réponses en scanner ce QR Code CHRISTELLE MEURIS Infectiologue et Présidente du Groupement de Gestion de l’Antibiothérapie au sein du CHU.

04 DROITS DU PATIENT| ON EN PARLE ! Contact : mediation.hospitaliere@chuliege.be UN PATIENT CAROLINE DOPPAGNE Médiatrice L’entrée en vigueur de la loi belge du 22 août 2002 relative aux droits du patient a considérablement apporté des changements tant pour les patients, que pour les prestataires de soins et leurs institutions, tenus de respecter un certain nombre de dispositions durant les prestations médicales ou paramédicales. Le patient s’est vu o rir une nouvelle autonomie : il est un sujet de droit, un acteur à part entière qui peut clamer son mécontentement en se basant sur une législation. Mais au-delà de cet aspect, il faut avant tout voir l’équilibre des forces – « prestataires de soins – patients » ainsi que la transparence dans la relation soignant – soigné et le bénéfice que cela apporte au niveau de la qualité des soins. Depuis deux décennies, le prestataire de soins a de son côté le devoir de se conformer à la législation relative aux droits du patient. En e et, l’article 17 de la loi sur les hôpitaux, coordonnée le 07/08/1987 (actuel article 71 de la loi du 10/07/2008), ajoute un article 17novies et instaure au sein des hôpitaux l’obligation d’avoir un service de médiation hospitalière. Pour être agréé, chaque hôpital doit disposer d’une telle fonction. L’article 30 relatif au respect par l’hôpital des droits légaux du patient prévoit en son alinéa 2 l’obligation pour chaque hôpital de veiller « à ce que toutes les plaintes liées au respect (des droits du patient) puissent être déposées auprès du service de médiation » . C’est ainsi que depuis 2004, je suis en charge des doléances des patients et/ou de leurs proches, mais aussi des actions préventives en cas de di”cultés rencontrées par le personnel de l’institution. De ce fait, c’est au travers de cas pratiques et de mon expérience sur le terrain depuis plus de 18 ans, que je vous présente chaque mois des situations rencontrées, la façon dont elles sont traitées, ainsi que la législation en la matière. A cet égard, j’aime rappeler que « (…) la médiation est un mode de construction d’un « nous » : il s’agit pour ceux qui sont en présence, les « médiés », de passer du « moi » (« mes » droits) au « nous », c’està-dire à la prise en compte de l’autre. Ou si l’on veut, de passer de la « sidération » devant l’autre avec lequel nous nous regardons « en chien de faïence », à la « considération », chacun acceptant que l’autre ait les mêmes droits que lui. Nous sommes donc en plein dans une mise en œuvre des droits de l’Homme sur le terrain, dans des situations concrètes, caractérisées soit par l’ignorance mutuelle, soit par le conflit» . Cette définition reflète parfaitement une des missions du service de médiation, la gestion des di érends. L’univers hospitalier est par nature un lieu sensible, chaque patient (ou accompagnant) ne s’y rend pas de gaité de cœur. Il est essentiel d’avoir à l’esprit « que nos sensations, nos humeurs, entrent en résonnance avec l’ambiance du groupe humain, d’un paysage qui nous englobe » . Beaucoup de mécompréhensions peuvent survenir du fait que soignants et soignés n’ont pas toujours conscience que tout ce qui constitue la communication (verbale et non verbale) est complexe. Le médiateur hospitalier intervient couramment lorsque cette relation est ébranlée, en vue d’instaurer ou de restaurer la communication entre les parties, en tenant compte de tous ces éléments qui ont une influence tacite lors des prises en charge. A l’occasion des 20 ans de la loi, nous avons fait appel à des ressources internes qui expliqueront, lors du symposiumdu 16 décembre prochain, comment elles vivent cette loi au quotidien, tout comme la gestion des dossiers de médiation, mais également comment les doléances peuvent contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et de la relation entre les patients et les prestataires de soins. De nombreuses disciplines interviendront, sur base de leurs expériences, en abordant les droits du patient : ● bénéficier de soins de qualité et de soins appropriés pour soulager sa douleur (art. 5 et 11bis); ● choisir librement le prestataire de soins responsable de ses traitements, demander un second avis et changer de prestataire (art. 6) ; ● être informé de son état de santé et de son évolution probable (art. 7); ● donner son consentement libre et éclairé avant toute intervention. Pouvoir le retirer ou refuser une intervention, un traitement (art. 8); ● consulter son dossier médical, ou en avoir la copie. Celui-ci doit être tenu à jour et gardé en lieu sûr (art. 9); ● obtenir du respect à l’égard de sa vie privée (art. 10); ● définir son représentant légal (mandataire) (art. 14) ; ● introduire une plainte auprès du service de médiation hospitalière de l’hôpital (art. 11). Mais également, en tenant compte qu’à côté de ses droits, le patient a aussi le devoir de participer activement à son traitement par un dialogue ouvert et de garantir au médecin la connaissance de toutes les informations nécessaires (art. 4). Sa collaboration au processus de soins est nécessaire en vue d’une relation de confiance e”cace entre les parties. Nous espérons vous retrouver nombreux à l’occasion de cet événement qui se tiendra dans le prestigieux bâtiment qu’est le Musée de la Boverie. Pour de plus amples renseignements, je vous invite à consulter le programme ci-contre. Au plaisir de vous y retrouver prochainement. Les 20 ans de la loi relative aux droits du patient mis à l’honneur le 16 décembre 2022

Vendredi 16 décembre 2022 La loi relative aux droits du patient a 20 ans Quels impacts sur la relation soignant-soigné ? Symposium ouvert à tous Où ? Parc de la Boverie 4020 Liège P.A.F. (restauration incluse) • 20€ pour les étudiants, personnel CHU et ULiège • 50€ pour les autres participants Accréditation en éthique et économie pour les médecins : demande en cours Infos & inscription 9h00 – 9h30 Accueil des participants 9h30 – 9h45 Introduction Pr. Pierre GILLET, Médecin-chef 9h45 – 10h05 Information, consentement et retrait de consentement dans le cadre d'une chirurgie (art. 7 et 8 loi DP) Pr. Jean-Olivier DEFRAIGNE, Chef du département de Chirurgie 10h05 – 10h25 La gestion de la douleur (art. 11bis loi DP) Pr. Vincent BONHOMME, Chef du service d'Anesthésie - Réanimation 10h25 – 10h45 La collaboration du patient souffrant d'une pathologie métabolique pour une prise en charge optimale (art. 4 et 5 DP) Pr. Régis RADERMECKER, Service de diabétologie, nutrition et maladies métaboliques 10h45 – 11h15 Pause 11h15 – 11h35 Le représentant du patient lors de l’anamnèse infirmière et la transmission de ses volontés (art. 7 et 14 loi DP) Mmes Nathalie BREESCH et Sabrina HALLUT, Infirmières coordinatrices de l’EMCSP 11h35 – 12h15 Table ronde avec les intervenants Tous les intervenants du matin 12h15 – 13h30 Temps de midi 13h30 – 13h40 Introduction Mme Delphine GILMAN, Cheffe du service de Communication institutionnelle 13h40 – 14h00 Regard de la Médiatrice sur l'application de la loi “droits du patient”, depuis ses 18 années d'expérience sur le terrain Mme Caroline DOPPAGNE, Médiatrice hospitalière 14h00 – 14h20 La continuité des soins de qualité lorsque les patients sont en soins palliatifs (art. 5 loi DP) Dr Charles-Henri SERRE, Médecin Coordinateur de l'EMCSP 14h20 – 14h50 Regard croisé sur la nouvelle législation “loi qualité” : la qualité et ce qui relève du dossier médical des patients (art. 5 et 9 loi DP) Dr Sci. Saadia LASRI, Adjointe à la Direction médicale, responsable sécurité / qualité et gestion des risques Mme France-Isabelle DEBRY, Responsable du Service juridique 14h50 – 15h30 Table ronde avec les intervenants Tous les intervenants de l’après-midi 15h30 – 15h45 Clôture de la journée M. Marc DE PAOLI, Administrateur délégué du CHU de Liège 15h45 – 17h30 Verre de l’amitié

NIV 0 POLYCLINIQUE CHU VERRIÈRE ▼ENTRÉE ▼ ▼ CENTRE BIEN-ÊTRE OASIS SOINS DE SUPPORT DERMATOLOGIE ◄SORTIE ▼ ↘ EMSCP ▼ ▼ INAUGURATION - VISITE DE L’INSTITU NIV 0 POLYCLINIQUE CHU VERRIÈRE ▼ENTRÉE ▼ ▼ CENTRE BIEN-ÊTRE OASIS SOINS DE SUPPORT DERMATOLOGIE ◄SORTIE ▼ ↘ Les ateliers culinaires, les séances de revalidation douce, les soins individuels, les ateliers de groupe, l’importance des soins oncologiques de support. L’importance du dépistage, les conseils de surveillance. Équipe mobile de soins continus et palliatifs : Le rôle de l’équipe mobile pour le patient et ses proches, le soutien et la collaboration avec les autres soignants, la diversité des activités. EMSCP ▼ ▼ INAUGURATION - VISITE DE L’INSTITU BIENVENUE À L’ICAB! Pr Yves Beguin Chef de service Hématologie clinique, Président du Conseil de Gouvernance A l’ICAB, l’amélioration de la prise en charge du patient est une priorité. La réflexion a été globale et multidisciplinaire. Elle a porté sur les locaux, les ressources humaines, médicales, paramédicales. Le patient est ainsi entouré par toutes les professions de la santé qui peuvent améliorer sa prise en charge pour améliorer aussi son bienêtre. Le tout pour le soutenir tout au long de son parcours. L’objectif est qu’il puisse récupérer au mieux après cette épreuve très di cile et violente pour sa santé. Le patient va arriver dans un lieu pensé pour lui. Les di érents professionnels interagiront et donneront les meilleurs conseils suivant chaque patient et répondront à toutes les questions. » COM L’INFIRMIER DE LIAISON ET L’HOSPITALISATION A DOMICILE Veronica Greco Infirmière en che e des infirmières de liaison et HAD (hospitalisation à domicile) Les infirmières de liaison se situent au centre des soins oncologiques et apportent au patient un suivi essentiel dès les premières minutes de l’annonce d’un diagnostic. Véronica Greco, infirmière en che e des infirmières de liaison et HAD (hospitalisation à domicile), le rappelle : « Le patient est pris en charge par les infirmiers de liaison dès qu’il reçoit le diagnostic du médecin. L’infirmier a un rôle très important et représente, pour le patient, une vraie personne de référence. Il n’est pas seulement là lors de l’annonce du diagnostic pour lui donner des comPLUSIEURS PROFESSIONNELS DES SOINS ONCOLOGIQUES NOUS PARLENT DE L’ICAB. ILS PARTAGENT, AVEC ENTHOUSIASME, LEUR EXPERTISE ET LEUR VISION DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PATIENTS.

▼ ▼ GYNÉCOLOGIE ORL PNEUMOLOGIE ▼ ▼ COM UT DE CANCÉROLOGIE ARSÈNE BURNY SÉNOLOGIE ▼ ▼ GYNÉCOLOGIE ORL Le nouvel hôpital de jour, les infrastructures pensées pour le patient et pour le personnel, la richesse de la multidisciplinarité, l’importance des techniques d’imagerie, le patient au centre. Bienvenue à l’Institut de Cancérologie Arsène Burny PNEUMOLOGIE ▼ ▼ Les cancers gynécologiques pelviens et leur impact sur le vécu des patientes, les consultations mixtes, les techniques et la pluridisciplinarité, les traitements systémiques et personnalisés. COM Concertations Oncologiques Multidisciplinaires: La coordination de l’activité oncologique, l’amélioration des échanges entre les professionnels autour du patient, le rôle des infirmiers de liaison. UT DE CANCÉROLOGIE ARSÈNE BURNY SÉNOLOGIE La Clinique du sein, les Essais cliniques. pléments d’information concernant sa pathologie ou son traitement, mais l’accompagne également durant tout son parcours de soins. Notamment en s’assurant que le patient supporte bien son traitement en allant le voir lors de ses cures de traitements, en lui donnant des conseils sur les di cultés qu’il rencontre de manière à l’orienter vers d’autres soins de support en fonction de ses besoins et de ses demandes. Pour une prise en charge de qualité auprès du patient, une bonne communication et une collaboration de qualité entre les infirmiers de liaison, médecins et autres membres pluridisciplinaire sont primordiales. L’HOPITAL DE JOUR EN ONCO-HEMATOLOGIE Françoise Franchi Responsable de l’hôpital de jour en onco-hématologie A l’ICAB, l’institut de cancérologie Arsène Burny, la prise en charge des patients va bénéficier d’une attention très particulière comme l’explique Françoise Franchi, responsable de l’hôpital de jour en onco-hématologie : « Le plus important pour nous, c’est l’accueil du patient. C’est le premier contact pour lui. Notre motivation : rendre cette arrivée la plus agréable possible. L’équipe infirmière y travaillent constamment de concert avec les secrétaires. Le personnel a beaucoup d’empathie pour les patients oncologiques. Notre préoccupation première est d’oˆrir une prise en charge de qualité avec notre équipe rigoureuse, dynamique et bienveillante. Pendant tout le processus de création de l’ICAB, nous avons été très bien accompagnés par les professeurs Fillet, Beguin, Jérusalem et les équipes qui ont veillé sur le projet. Actuellement, nous avons une capacité de 40 places, mais à l’ICAB à terme, nous aurons la capacité d’accueillir plus de patients quand l’équipe infirmière sera au complet. GYNÉCOLOGIE Pr Frédéric Kridelka Gynécologue cancérologue, responsable de l’unité d’oncologie gynécologique Chaque année, 3500 patientes présentent un cancer gynécologique. Pour elles et leur famille, l’annonce du cancer est un temps d’arrêt. Il est immédiatement essentiel d’être entouré par une équipe de soins compétente envers laquelle la confiance est entière. A ce niveau l’ICAB sera un outil majeur. La proximité immédiate de tous les acteurs de soins, médicaux et paramédicaux sera un atout indéniable pour la prise en charge rapide et individualisée. A l’ICAB, tout a été réfléchi pour que les patientes bénéficient d’une prise en charge alliant les qualités médicales et humaines. C’est aussi le lieu où les études cliniques seront gérées. Ces études donnent accès aux traitements les plus novateurs. SÉNOLOGIE Pr Guy Jerusalem Chef du service Oncologie médicale La prise en charge du cancer du sein nécessite des équipes de pointe et spécialisées. Je suis convaincu de la plus-value de ce nouveau bâtiment. Il va permettre de regrouper tous les spécialistes qui vont se parler et se voir dans un même lieu. La patiente a donc moins de déplacement à subir avec une prise en charge mieux intégrée. Cela va donc représenter une réelle amélioration de la prise en charge des patients. Pr Éric Lifrange Sénologue, Chef du service Sénologie Un diagnostic plus précoce du cancer du sein augmente les chances de guérison. La prévention et le dépistage sont une priorité dans la lutte contre le cancer du sein. L’Institut de Cancérologie Arsène Burny va renforcer encore une médecine ouverte et collaborative, à laquelle sont associés le patient et son médecin traitant. La proximité de l’Université et des laboratoires de recherche font de l’ICAB, un outil de travail exceptionnel, au bénéfice des patients. Dans la lutte contre le cancer du sein, la mammographie seule ne su t plus : « 5 à 10 % des cancers palpables ne sont pas détectables à la mammographie. Au CHU, nous procédons toujours à un examen clinique avec palpation, et nous pratiquons des mammographies en tomosynthèse, c’est-à-dire en 3D, depuis plus de 10 ans, ce qui améliore la détection précoce des cancers. Nous réalisons également un examen échographique, d’un apport considérable lorsque les seins sont radiologiquement denses.

ESSAIS CLINIQUES Pr Guy Jerusalem Chef du service Oncologie Médicale Au CHU, de nombreux essais cliniques ont lieu chaque année : 350 dossiers par an. A l’ICAB, la centralisation des compétences et des soignants qualifiés améliorera encore la qualité de ces essais. Ce travail, pour la santé des patients du CHU, est l’œuvre d’une équipe de pointe : « Nous avons de nombreux médecins: 12 seniors en oncologie médicale et 6 assistants. Nous avons aussi évidemment des collègues oncopneumologues, oncodigestifs, oncogynéco, etc. ». La nouvelle architecture du bâtiment va améliorer aussi la qualité de l’environnement pour mener des essais cliniques. Pour rappel, les essais cliniques participent à la reconnaissance de la qualité du travail des chercheurs et des équipes médicales du CHU de Liège. PNEUMOLOGIE Pr Renaud Louis Chef du service Pneumologie L’ICAB permet une prise en charge optimale avec des examens et traitement standardisés, ainsi que des investigations radiologiques au même endroit. Un gain d’e’cacité lié à l’unicité du lieu. Ceci étant, la prévention reste primordiale, puisqu’elle o“re la possibilité d’éviter de nombreux cancers. Si l’ICAB permet d’avoir un lieu centralisé pour la prise en charge des patients qui sou“rent de pathologies oncologiques, le mieux ... est encore que les patients n’aient jamais besoin d’y venir ! DERMATOLOGIE Pr Arjen Nikkels Chef du service Dermatologie A l’ICAB, la prise en charge des cancers de la peau sera aussi réalisée dans les meilleures conditions avec des équipements de pointe et des médecins spécialisés. La priorité reste évidemment la prévention. Pour rappel, chaque année, 5% des personnes se faisant dépister du cancer de la peau se retrouvent porteuses de la maladie. Lors des consultations, le dermatologue analyse chaque partie du corps en faisant attention aux petites taches qui pourraient apparaître après une exposition au soleil. Il n’y a pas vraiment de bon moment pour se faire dépister, mais il est conseillé de le faire au moins une fois par an, surtout si on a la peau claire et si notre corps comporte beaucoup de grains de beauté. Si certaines taches sur la peau sont suspectes, on fera alors des examens plus poussés pour savoir s’il s’agit de quelque chose de malin. CENTRE OASIS LE BIEN-ETRE Alexandra Paye Coordinatrice du centre de bien-être OASIS Le centre OASIS est l’atout bien-être de l’Institut de Cancérologie Arsène Burny qui va permettre de prendre en charge le patient médicalement... mais pas que ! Il propose des approches complémentaires visant une prise en charge plus globale du corps et de l’esprit. Le centre est accessible dès le diagnostic de cancer et jusqu’à un an après la fin des traitements. L’objectif est de proposer au patient un moment de bienêtre soit individuellement, soit au travers d’activités de groupe à thèmes, où il pourra partager son vécu avec d’autres personnes dans la même situation que lui. L’intégration physique du centre OASIS au sein l’ICAB évite au patient de nombreux allers-retours au fil de sa prise en charge : « Il s’agit d’un avantage, le centre étant facilement accessible au patient entre deux consultations. Il peut évidemment s’y présenter à tout autre moment où il en ressent le besoin ». Afin que le patient s’y sente comme chez lui, la décoration a été pensée pour rendre le lieu accueillant et apaisant. Une oasis de bien-être dans l’hôpital… Pr Marie-Elisabeth Faymonville Docteure en anesthésie-réanimation, Coordinatrice du Centre de bien-être Oasis Bien que la médecine conventionnelle ait fait des progrès considérables dans le traitement du cancer, la maladie demeure une expérience pénible pour les patients qui peuvent avoir le sentiment de perdre le contrôle de leur vie. En réponse à ce besoin d’autonomie sur leurs choix thérapeutiques et leur santé, il s’agit ici de compléter l’o“re de soins en proposant des activités variées, axées sur le bien-être et le confort de la personne. Pleinement intégré à l’ICAB, le Centre Oasis o“re la possibilité aux patients de prendre soin d’eux-mêmes, de vivre un moment de bien-être en dehors des soins médicaux, avec l’aide de toute une équipe de professionnels. LES SOINS DE SUPPORT Martine Devos Responsable du secteur psychooncologie Le patient fait l’objet de toutes les attentions grâce à une évaluation de ses besoins et ce, à di“érents moments de son parcours de soins. Les soins oncologiques de support sont l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie (psycho-oncologues, onco-sexologues, tabacologues, diététiciens, kinésithérapeutes, logopèdes, neuropsychologues, assistants sociaux, équipe mobile de soins continus et palliatifs, esthéticiennes sociales, assistance morale et religieuse...), parallèlement aux traitements spécifiques (oncologiques ou hématologiques). « Ils représentent une organisation coordonnée de di“érents acteurs de soins concernés à la disposition du malade, de son entourage et des professionnels. L’objectif visé est « la même o“re de soins » pour tous les patients. Dans les développements à venir, nous souhaitons organiser des réunions multidisciplinaires de soins de support, une ouverture vers le domicile des patients en créant des liens, des partenariats entre l’hôpital et le domicile. EQUIPE MOBILE DE SOINS CONTINUS ET PALLIATIFS Nathalie Breesch Infirmière coordinatrice de l’ICAB pour les soins palliatifs L’équipe mobile de soins continus et palliatifs (EMSCP) est une équipe de seconde ligne, qui intervient en plus des soignants de première ligne et en concertation avec ceux-ci. L’ICAB va permettre de centraliser tous les prestataires de santé et de soins qui gravitent autour des patients et de leur famille à un seul endroit. Il y aura une amélioration de la qualité des soins. Retrouvez ces interviews plus en détails dans les articles et vidéos disponibles: www.chuliege.be/ icab-inauguration-videosthematiques

↘ NIV -1 HOPITAL DE JOUR ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ HÉMATOLOGIE ONCOLOGIE TRAITEMENTS MÉDICAMENTS ▼ENTRÉE ▲SORTIE ↘ L’activité de production en pharmacie hospitalière, la gestion du flux, la personnalisation des chimiothérapies, la qualité et la sécurité pour le patient. Le nouvel hôpital de jour, les infrastructures pensées pour le patient et pour le personnel, la richesse de la multidisciplinarité, l’importance des techniques d’imagerie, le patient au centre. INAUGURATION - VISITE DE L’INSTITUT DE CANCÉROLOGIE ARSÈNE BURNY HEMATOLOGIEONCOLOGIE Dr Sophie Servais Médecin clinicien en Hématologie au CHU de Liège A l’ICAB, les médecins du CHU peuvent suivre les patients ayant bénéficié de traitements innovants contre le cancer. Parmi ceux-ci, la thérapie par «CAR T cells » (chimeric antigen receptor T cells), un nouveau type de traitement personnalisé. Le service d’Hématologie du CHU est un des 4 centres nationaux à avoir été qualifié pour administrer ce type de thérapie en Belgique. Nous pouvons encore mieux suivre les patients qui bénéficient de cette thérapie et qui viennent à l’hôpital de jour d’onco-hématologie. Nos équipes médicales et paramédicales sont formées pour détecter les eŒets secondaires de ces thérapies pour intervenir rapidement. La proximité physique avec les diŒérents services techniques comme l’imagerie médicale permet un accès rapide à des examens de pointe (PET scan, IRM notamment) afin de garantir une évaluation précise de la réponse au traitement et de ses éventuelles toxicités. GÉNÉTIQUE Pr Vincent Bours Directeur du Département de Génétique Médicale Au cœur de la prise en charge d’un patient dans un service oncologique, la génétique joue un rôle de plus en plus central. Nous voulons mettre tous les outils à notre disposition au service du patient. Généticien, je m’occupe de consultations concernant la génétique du cancer ou des facteurs génétiques héréditaires liés à un risque de développer un ou plusieurs cancers chez un certain nombre de personnes. Par ailleurs, au niveau des laboratoires de génétique, nous eŒectuons des analyses génétiques chez les patients qui ont un risque de transmission de prédisposition de cancer. Nous menons aussi des analyses sur les tumeurs cancéreuses pour en préciser le diagnostic, le type, et pour définir le traitement individuel le mieux adapté. TRAITEMENTSMEDICAMENTS Camille Levaux Pharmacienne hospitalière La production des chimiothérapies vise à garantir la sécurité du patient en assurant une qualité optimale. La démarche est personnalisée, adaptée à la situation de chaque patient.

↘ IMAGERIE ONCOLOGIQUE MÉDECINE NUCLÉAIRE RADIOTHÉRAPIE CENTRE DE SIMULATION ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼ ▼SORTIE ▼ENTRÉE NIV -3 TECHNOLOGIES DE POINTE ↘ L’importance des aménagements, le confort des patients, « l’environnement qui soigne ». En raison de l’activité clinique, et afin de garantir le bien-être des patients concernés, la visite du niveau -3 est organisée uniquement le samedi 3 décembre. Les technologies dernier cri au bénéfice du patient, la gestion multidisciplinaire. Les technologies dernier cri au bénéfice du patient, la gestion multidisciplinaire. INAUGURATION - VISITE DE L’INSTITUT DE CANCÉROLOGIE ARSÈNE BURNY MÉDECINE NUCLÉAIRE Dr Nadia Withofs Médecin spécialisé en Médecine nucléaire Les machines nouvelle génération sont d’une sensibilité bien supérieure, nous permettant un bilan encore plus pointu et rapide des patients qui nous sont adressés par les médecins référents. Nous avons rassemblé l’imagerie oncologique et l’imagerie de médecine nucléaire, facilitant la réalisation d’un bilan d’imagerie complet, en une seule fois, pour le patient. IMAGERIE ONCOLOGIQUE Dr Nadia Withofs Médecin spécialisé en Médecine nucléaire Nous attendions l’ICAB avec impatience. Pour les technologies de pointe, permettant une acquisition plus précise et rapide des images, mais aussi parce que le bâtiment rassemble l’ensemble des disciplines (technologues, médecins, infirmiers, …) de manière multidisciplinaire, ce qui facilite la communication entre tous. RADIOTHÉRAPIE La radiothérapie, appelée aussi irradiation, est une méthode couramment employée pour traiter le cancer. Elle peut être utilisée seule, associée à la chirurgie, à la chimiothérapie ou à d’autres traitements, simultanément ou non. Les rayonnements administrés à fortes doses détruisent les cellules dans la zone traitée les rendant incapables de se développer et de se diviser. Grâce aux avancées technologiques, la radiothérapie irradie la tumeur avec une très grande précision.

Les Belges consomment deux fois trop de sucre ! Soit en moyenne 90 g par jour, loin des 50 g recommandés par l’OMS. CANCER DU FOIE| 55 % DE VICTIMES SUPPLÉMENTAIRES DANS LE MONDE D’ICI 2040 11 Un peu partout dans le monde, le cancer primitif du foie ne cesse de gagner du terrain. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) prédit une augmentation de 55 % des cas et des décès d’ici à 2040. En Belgique, le nombre de cas a déjà triplé ces vingt dernières années. Mais pour le Pr. Jean Delwaide, on pourrait facilement freiner cette progression en agissant sur les causes du mal, bien connues et souvent curables lorsqu’elles sont prises à temps. Le terrain de prédilection du cancer hépatique, c’est un foiemalade. Le problème? La plupart desmalades s’ignorent : le foie ne fait pas mal, et peut se dégrader dud’années, on constate les effets délétères de l’alimentation industrielle sur la fonction hépatique : « Environ un Belge sur quatre sou re de stéatose à des degrés divers (dont un quart à un stade inflammatoire), sans le savoir la plupart du temps. La stéatose, c’est une accumulation de graisse dans le foie. Chronique, elle peut à terme entraîner une cirrhose, même sans alcool ! ». Elle se diagnostique généralement à l’aide d’un bilan sanguin et d’une échographie de l’abdomen. Contrairement à ce que l’on croit souvent, ce n’est pas la consommation de graisses en tant que telle qui provoque la stéatose, mais bien de sucres, « en particulier le fructose, présent naturellement en petite quantité dans les fruits, mais ajouté en quantités très concentrées dans nombre d’aliments industriels », y compris des produits a priori salés ! Ne parlons même pas des sodas, champions du fructose, dont un seul verre explose le quota quotidien acceptable pour un adulte. Pour le Pr. Delwaide, il faut surtout fuir comme la peste les fameux « sucres ajoutés », lisibles dans les ingrédients des produits. Peut-on faire mentir les sombres prédictions de l’OMS ? rant de nombreuses années sans aucun symptôme. Jusqu’au stade de la cirrhose où l’organe est définitivement endommagé, ouvrant grand la porte à de futures tumeurs hépatiques : « La grande majorité des cancers primitifs du foie (*) (les hépatocarcinomes) surviennent sur un organe cirrhosé », confirme le Pr. Jean Delwaide. Souvent liée à une consommation excessive d’alcool, une cirrhose peut aussi être causée par une hépatite virale chronique (B ou C), ou de plus en plus fréquemment par une stéatose non alcoolique — la fameuse maladie du « foie gras». L’ALCOOL ET LE SUCRE SUR LE BANC DES ACCUSÉS On le sait, une consommation régulière et excessive d’alcool risque bien de dégénérer un jour en cirrhose, « c’est d’ailleurs toujours la cause la plus fréquente en Belgique ». Les femmes sont elles aussi de plus en plus touchées, même si historiquement la cirrhose est plutôt une maladie d’hommes. « Mais même une consommation modérée représente un facteur de risque pour le foie », prévient le spécialiste. Surtout lorsqu’elle s’ajoute à la malbou•e et/ou à des problèmes de surpoids. De fait, il n’y a pas que l’alcool qui fait trinquer le foie : depuis une trentaine JEAN DELWAIDE Gastro-entérologue au Service de Gastroentérologie et Hépatologie du CHU de Liège, spécialisé dans les maladies du foie BYPASSGASTRIQUE ETALCOOL LEMÉLANGEQUI FAITBOUM! « On ne le répète jamais assez », estime le Pr. Olivier Detry : « Toute chirurgie de l’obésité, et surtout le by-pass gastrique, est incompatible avec la consommation d’alcool ! ». Car contrairement à un fonctionnement digestif normal, « chez les personnes qui ont subi ce type d’opération l’alcool passe directement dans le foie et y cause des ravages. D’autant plus que ces patients ont généralement déjà des antécédents de stéatose du fait de leur surpoids ».

12 Dans la plupart des zones du monde, le cancer du foie s’a che au top des cancers les plus tueurs. Dans ce triste tableau, la Belgique figure parmi les pays privilégiés, orant de meilleures chances de survie aux victimes grâce à une médecine de pointe et un bon niveau de transplantation hépatique. En Wallonie, c’est au CHU de Liège que ça se passe. La bonne nouvelle : les Liégeois sont les champions des donneurs de foie ! De nos jours, deux techniques permettent de guérir un cancer du foie s’il n’est pas trop développé : la chirurgie de résection ( jusqu’à la transplantation), qui consiste à retirer le segment du foie sur lequel est apparue la tumeur, et la thermoablation, un peu moins connue. « Il s’agit d’une intervention légère réalisée en hôpital de jour qui permet, à l’aide d’une aiguille passée à travers la peau, de détruire une tumeur sous l’e et de la chaleur », détaille le Dr Christophe Valkenborgh, Chef de clinique aux Services d’Imagerie oncologique et de Radiodiagnostic. « Moins invasive que la chirurgie, cette technique donne d’aussi bons résultats pour les tumeurs de petite taille, jusqu’à deux ou trois centimètres. Mais au-delà ou en cas de lésions multiples sur un lobe du foie, la chirurgie est plus performante ». Parfois aussi, on peut combiner les deux traitements. Par ailleurs, la chirurgie a largement évolué ces dernières années, comme l’explique le Pr. Olivier Detry, chirurgien au Service de Chirurgie abdominale et transplantation du CHU de Liège : « Aujourd’hui, on peut opérer le foie dans trois quarts des cas par laparoscopie, une technique mini-invasive où les instruments chirurgicaux passent à travers de petits trous, sans ouvrir l’abdomen. C’est beaucoup plus confortable pour les patients : moins de complications, moins de douleurs, pas de sondes ni de drains, une cicatrice quasi invisible, une opération plus rapide, une hospitalisation plus courte… ». Cependant, comme la plupart du temps un cancer se développe sur un foie malade, le risque de récidive restera élevé peu importe la technique. C’est pourquoi « l’idéal, c’est la transplantation », vante le Pr. Detry. « C’est le seul traitement qui permet de guérir à la fois le cancer et la cirrhose qui en est le terreau. Avec un nouveau foie, on repart à zéro… ». On peut guérir d’un cancer hépatique… S’il est diagnostiqué assez tôt ! ENWALLONIE, LESGREFFESDE FOIE SONT RÉALISÉESAUCHUDE LIÈGE L’hépatologie est l’un des fleurons de l’activité du CHU liégeois, qui réalise une centaine de chirurgies et une cinquantaine de greŽes du foie chaque année. Seul centre habilité à la transplantation hépatique en Wallonie, il permet d’oŽrir l’entièreté des traitements disponibles pour le cancer du foie en étroite collaboration avec les hôpitaux de la région. Né(e) entre 1945 et 1965 ? Faites-vous dépister pour l’hépatite C! Deuxième cause de cancer du foie en Belgique actuellement, l’hépatite C évolue silencieusement jusqu’à causer une cirrhose, 20 à 30 ans après l’infection (exactement comme sa cousine l’hépatite B). « Le virus se transmet essentiellement par le sang, raison pour laquelle on a connu une grosse épidémie dans les années 1980, liée essentiellement aux transfusions sanguines (par exemple après un accouchement) et au partage de seringues entre toxicomanes. 1 % de notre population a été contaminée en même temps ! ». Aujourd’hui les conditions d’hygiène ont changé (aiguilles uniques), si bien que « l’hépatite C devrait disparaître mécaniquement d’ici une vingtaine d’années ». Mais en attendant, nombre de personnes nées entre 1945 et 1965 ont été contaminées sans le savoir « et risquent fort de développer dans les années à venir une cirrhose voire un cancer du foie s’ils ne sont pas soignés ». Pour le Pr. Delwaide, tous les «baby-boomers » devraient se faire dépister si ce n’est déjà fait, « d’autant que l’on dispose aujourd’hui de médicaments efficaces, remboursés et très bien tolérés qui permettent de guérir l’hépatite C en deux ou trois mois ! ». Pensez-y : une simple prise de sang demandée auprès de son généraliste su¢t à détecter la maladie. L’HÉPATITE B NE SE SOIGNE PAS : PENSEZ AU VACCIN ! Première cause de cancer du foie dans le monde, l’hépatite B est heureusement devenue rare dans notre pays grâce à la vaccination systématique des nouveau-nés et des enfants de 11 à 12 ans depuis 1999. « Mais il faut continuer à vacciner, car la Belgique entretient beaucoup d’échanges avec des populations issues de zones à forte prévalence, telles que l’Afrique, l’Asie ou les pays de l’Est », prévient le spécialiste. En plus de se transmettre par le sang comme l’hépatite C, le virus B peut aussi se transmettre par les relations sexuelles ou à la naissance, de la mère à l’enfant. « C’est terrible, car on trouve alors de jeunes adultes de 20 ou 30 ans avec le foie déjà complètement détruit ». À ce jour, il est possible de contrôler la progression de la maladie grâce à des médicaments antiviraux (à vie), mais la médecine ne connaît toujours aucun moyen de guérir définitivement l’hépatite B. Au final, l’augmentation des cas de cancer du foie dans nos pays n’a rien d’inéluctable, à condition d’agir en amont sur ses causes : « Pour l’alcool, on peut réduire sa consommation. Pour l’hépatite B on dispose d’un vaccin. Pour l’hépatite C d’un traitement. Et quant à la stéatose, elle est tout à fait réversible par une bonne reprise en main de son hygiène de vie », encourage le Pr. Delwaide. « Et même au stade de la cirrhose, tout n’est pas désespéré : on peut encore freiner la progression de la maladie…». Jen D. (*) Des métastases provoquées par un autre cancer peuvent se développer dans le foie, mais il ne s’agit alors pas à proprement parler d’un cancer du foie. LE CHALLENGE : DIAGNOSTIQUER À TEMPS Il existe toutefois un problème : à un stade trop avancé, la thermoablation n’est plus performante et le patient risque d’être inopérable, « parce que les lésions sont devenues trop nombreuses ou volumineuses, ou parce que la fonction hépatique est déjà fort diminuée ». Tout l’enjeu est donc de diagnostiquer le cancer su¢samment tôt ! Un véritable défi selon le chirurgien, car comme le foie ne cause pas de douleurs, « On découvre souvent les tumeurs hépatiques accidentellement et tardivement, lors d’un scanner ou une IRM réalisé pour une autre raison. Ainsi beaucoup de patients ont été diagnostiqués ces deux dernières années, à l’occasion d’un scanner pulmonaire pour un Covid-19… ». Un cancer plus avancé ne signifie pas toujours que l’on ne peut plus rien faire. Dans certains cas, des techniques « telles que la chimio-embolisation (réduction des tumeurs mal placées via les artères) ou la radiothérapie externe par Cybernife (destruction par rayons X) permettent de réduire le nombre de lésions ou leur taille, rendant parfois possible la chirurgie ou la thermoablation dans un second temps », encourage le Dr Valkenborgh. Par ailleurs, de récentes avancées en immunothérapie permettent aujourd’hui de doubler l’espérance de vie même des cas les plus graves, au stade métastatique. Jen D. OLIVIER DETRY Chirurgien au Service de Chirurgie abdominale et transplantation du CHU de Liège

LE CHERCHEUR DU MOIS| LA FONDATION LÉON FREDERICQ Le cancer du pancréas est un cancer complexe à traiter parce qu’il est difficile à détecter. Au travers d’un projet de recherche, le Professeur Olivier Peulen se penche sur une cible particulière afin de traiter ecacement cette tumeur très invasive : la myoferline. Le Flémallois réalise ses études secondaires à l’Air Pur, à Seraing, où il est inscrit en option sciences fortes. « J’ai toujours été plus intéressé par les sciences que par d’autres disciplines. » Il s’inscrit ensuite en Biologie à l’Université de Liège. Après avoir décroché sondiplôme demaster enBiochimie en 1994, il arrive au laboratoire de biochimie et physiologie générale où il obtient un mandat d’assistant pour e†ectuer à la fois de la recherche et de l’enseignement. « Pendant cette activité, j’ai pu générer des données quim’ont permis de faire un doctorat en sciences biomédicales que j’ai présenté en 2000. » À l’issue de celui-ci, il entame une recherche post-doctorat pour laquelle il a réalisé un voyage en Suède et défend sa thèse en 2005. Un poste de premier assistant se libère ensuite au laboratoire du Professeur Vincent Castronovo, spécialisé dans la recherche sur lesmétastases. « J’ai postulé et j’ai eu la chance d’obtenir le poste. De fil en aiguille, je suis resté dans le service, et à la retraite de Vincent Castronovo, j’ai été choisi comme successeur. »Depuis lors, il est chargé de cours de Biologie à la Faculté de Médecine et co-dirige le laboratoire de recherche sur les métastases. LA MYOFERLINE, UNE CIBLE INNOVANTE Ce projet d’étude est la continuité de la recherche menée par le Professeur Peulen depuis presque 10 ans. « Il y a une dizaine d’années, notre laboratoire a identifié une série de protéines comme étant des biomarqueurs potentiels de certaines maladies, notamment le cancer du pancréas. Parmi ces protéines, il y en a une qui me semblait intéressante : la myoferline. » Cette protéine est normalement présente dans le muscle lors de son développement ou de sa réparation. « C’était étonnant de la retrouver dans le cancer du pancréas. » Depuis, Olivier Peulen ne cesse de l’étudier pour comprendre sa fonction et vérifier que ce soit un biomarqueur du cancer du pancréas, « voire une cible thérapeutique potentielle. Le projet de l’étude vise à cibler la myoferline dans des organoïdes (des reproductions en culture des organes humains), obtenus de patients atteints du cancer du pancréas, en combinaison à d’autres cibles déjà identifiées. » L’idée est donc de combiner deux types de traitements. Ce sont des traitements qui ne sont pas reconnus dans le cancer du pancréas, mais bien dans d’autres types de cancers ou de pathologies. « L’originalité est de combiner deux choses qui n’ont jamais été utilisées dans le cancer du pancréas pour déterminer si leurs e‰ets s’additionnent, ou même s’il y a une synergie. » Tous ces traitements visent l’environnement de la tumeur, le stroma, tandis que la myoferline vise les cellules cancéreuses. Pour réaliser cela, « nous allons ajouter une drogue aux organoïdes qui va se lier à la myoferline et inhiber son action. Ensuite, on va ajouter une deuxième drogue (dans des concentrations variables) qui va viser le stroma. On va ensuite mesurer l’évolution de la taille des organoïdes. » Le Professeur cherche à observer une réduction de leur taille. « Cela signifierait que nous sommes en train de détruire des cellules cancéreuses et éventuellement une partie de la tumeur. » Une fois le premier résultat intéressant obtenu en culture, il faudra alors transposer cela dans un autre modèle, la souris. Enfin, si des combinaisons pertinentes apparaissent, il faudra passer à des études cliniques. « Cette dernière partie n’est pas envisageable avant quelques années. » L’URGENCE DE TROUVER UNE SOLUTION Pour le professeur, ce sujet d’étude est à la fois un choix personnel et scientifique. « Ce cancer est très peu étudié en Belgique malgré son issue dramatique : les patients diagnostiqués savent que l’échéance est courte, c’est une fin du monde pour eux. » Ce n’est pas le cancer le plus fréquent, « mais les publications prévoient qu’il deviendra le deuxième cancer le plus tueur d’ici moins de 10 ans. Ce qui démontre l’urgence de trouver une solution. » La recherche sur la myoferline est soutenue financièrement depuis quelques années « par l’Université de Liège et la Fondation Léon Fredericq via une série de crédits obtenus sur presque 10 ans. Les chercheurs de mon équipe ont bénéficié de plusieurs subsides. Cette année, les prix Julia Russe et Georges Dejardin concrétisent nos e‰orts. Le fonctionnement de cette étude dépend uniquement de la Fondation Léon Fredericq. » Il n’est cependant pas seul sur ce projet d’étude. « Il y a deux co-promoteurs avec moi : le Professeur Arnaud De Roover et le Docteur Joëlle Collignon. Arnaud De Roover est chirurgien, il contribue en donnant des tissus de patients pour créer nos propres organoïdes. Joëlle Collignon, de son côté, contribue à la sélection des molécules utilisées. » MILÉNA DE PAOLI OLIVIER PEULEN Chercheur du mois 13 LA MYOFERLINE, une cible pour contrer le cancer du pancréas

BOURSES DE RECHERCHE CLINIQUE DE VOEGHT Adrien Médecin • Service d’Hématologie clinique du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Frédéric BARON • Etude de l’immunité chez le patient atteint de VIH DENIS Chloé Médecin • Service d’Oncologie médicale du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Roland HUSTINX • Recherche de biomarqueurs dans le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration GESTER Fanny Médecin • Service de Pneumologie du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Julien GUIOT • Etude de l’impact des cellules souches mésenchymateuses sur la fibrose pulmonaire progressive GOFFLOT Amandine Master en Sciences de la Motricité • Service de Gastroentérologie du CHU de Liège / Service de Médecine physique et de Traumatologie du Sport du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Edouard LOUIS • Impact de différentes modalités d’activité physique (présentiel VS distanciel) sur les MICI JAUMOTTE Martin Médecin • Service de Chirurgie plastique et maxillofaciale du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Yves GILON • Puis-je être opéré de mes apnées du sommeil ? MALOIR Quentin Médecin • Service de Pneumologie du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Renaud LOUIS • Étude des éléments radio-cliniques, biochimiques et géniques en hypertension pulmonaire MINA Marine Médecin • Service de Rhumatologie du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Olivier MALAISE • Etude multimodale de l’ostéoporose et de la myopathie cortico-induites PESESSE Pierre Master en Sciences de la Motricité • Clinique du Dos du CHU de Liège / Département des Sciences de la Motricité • Sous la direction du Pr Christophe DEMOULIN • Traitement des douleurs radiculaires d’origine lombaire: intérêt d’une mobilisation lombo-pelvienne POTTIER Charles Médecin • Service d’Oncologie médicale du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Nor Eddine SOUNNI • Résistance du cancer du sein hormonodépendant à la combinaison hormonothérapie-inhibiteur de CDK4/6 BOURSES DE VOYAGE DOCTORANTS DE HAAN Stella Master en Ingénieur civil Electricien • GIGA - CRC In Vivo Imaging / Chronophysics Group in the School of Physics, University of Sydney • Sous la direction du Pr Christina SCHMIDT • Modélisation bio-mathématique de la régulation du cycle veille-sommeil DOURTE Marine Master en Sciences psychologiques • GIGA - CRC In Vivo Imaging / Centre of Chronobiology, University of Basel • Sous la direction du Pr Christina SCHMIDT • Habitudes de siestes, cognition et vieillissement cérébral GAIDA Meriem Master en Sciences chimiques • Unité de recherche MolSys ULiège / Laboratoire du Pr Robert E. Synovec, Université de Washington (UW) à Seattle • Sous la direction du Pr Jean-François FOCANT • Caractérisation in vitro des biomarqueurs du cancer colorectal MAMEDE Lucia Master en Sciences pharmaceutiques • Centre interdisciplinaire de Recherche sur le Médicament (CIRM) ULiège / Llinas Lab at The Pennsylvania State University • Sous la direction du Pr Michel FREDERICH • Investigation métabolomique de substances naturelles antiparasitaires SEVRIN Elena Master en Sciences biomédicales • GIGA Neurosciences / Vollum Institute, Oregon Health and Science University • Sous la direction du Pr Anne-Simone PARENT • Effets de l’exposition précoce aux perturbateurs endocriniens sur le développement et la fonction du gyrus denté BOURSES DE VOYAGE POSTDOCTORANTS LOOS Pauline Docteur en Sciences vétérinaires • Laboratoire d’Immunologie-Vaccinologie, Faculté de Médecine Vétérinaire, ULiège / Evgin’s Laboratory, Michael Smith Genome Sciences Centre at the BC Cancer Research Centre, Vancouver, Canada • Sous la direction du Pr Laurent GILLET • Comprendre et manipuler la thérapie cellulaire par CAR-T pour en augmenter l’efficacité face aux lymphomes MAQUET Céline Docteur en Sciences vétérinaires • Laboratoire d’Immunologie-Vaccinologie, Faculté de Médecine Vétérinaire, ULiège / Ablasser Lab – Innate ImmunityEPFL, Lausanne, Suisse • Sous la direction du Pr Bénédicte MACHIELS • Fonctions non-catalytiques de cGAS dans le contrôle tumoral et les infections virales MARTENS Géraldine Docteur en Sciences de la Motricité • Service de Médecine physique du CHU Liège / Institut National du Sport du Québec • Sous la direction du Pr Jean-François KAUX • Caractérisation des troubles de l’apprentissage moteur après traumatisme cérébral léger MOES Bastien Docteur en Sciences • GIGA Molecular Biology of Diseases / Département de microbiologie, infectiologie et immunologie- Université de Montréa • Sous la direction du Pr Stéphane SCHURMANS • Rôle d’Inpp5K dans les lymphocytes B et la voie de l’IL7R RITACCO Caroline Docteur en Sciences biomédicales et pharmaceutiques • «GIGA Inflammation, Infection & Immunity / Université de Montpellier CNRS- Institut de génétique moléculaire(IGMM)» • Sous la direction du Pr Frédéric BARON • Mécanismes d’induction de l’alpha-synucléine par l’inflammation lors de la maladie de Parkinson VIEUJEAN Sophie Docteur en Sciences médicales • «GIGA Inflammation, Infection & Immunity / Cambridge Institute of Therapeutic Immunology& Infectious Disease – CITIID» • Sous la direction du Pr Edouard LOUIS • Le rôle potentiel des cellules épithéliales et des cellules souches mésenchymateuses dans la fibrose intestinale de la maladie de Crohn BOURSES DE FONCTIONNEMENT DOCTORANTS ALNAGGER Naji Master en Neurosciences • GIGA Consciousness • Sous la direction du Pr Olivia GOSSERIES • Que peuvent nous apprendre la neuro-imagerie et la modélisation informatique sur les drogues psychédéliques et leur potentiel pour traiter les troubles de la conscience ? AN Ning Médecin • GIGA Stem Cells • Sous la direction du Pr Pierre CLOSE • Etude du rôle de l’édition des ARNs de transfert dans le développement du cancer du poumon BARTHOLOME Odile Master en Biochimie et Biologie moléculaire et cellulaire • GIGA Neurosciences • Sous la direction du Pr Bernard ROGISTER • Etude du rôle de la protéine SV2A dans la survenue de crises d’épilepsie BECKERS Elise Master en Ingénierie civile, orientation Ingénierie biomédicale • GIGA - CRC In Vivo Imaging • Sous la direction du Pr Gilles VANDEWALLE • BOOSTMEM: Booster un système cérébral pertinent à la maladie d’Alzheimer afin d’améliorer la mémoire BEKISZ Sophie Master en Ingénierie civile, orientation Ingénierie biomédicale • GIGA Cancer • Sous la direction du Pr Agnès NOEL • Représentation informatique et mathématique du processus de formation des vaisseaux lymphatiques BOCLINVILLE Aurore Master en Sciences pharmaceutiques • Centre interdisciplinaire de Recherche sur le Médicament (CIRM) • Sous la direction du Pr Anne-Catherine SERVAIS • Stratégies analytiques pour l’étude des interactions HPV / récepteurs de la cellule hôte BONNET Olivier Master en Sciences pharmaceutiques • Centre interdisciplinaire de Recherche sur le Médicament (CIRM) • Sous la direction du Pr Michel FREDERICH • Exploration par cartographie des molécules naturelles antipaludiques et anticancéreuses du genre Strychnos BOUMAHD Yasmine Master en Sciences biomédicales • GIGA Cancer • Sous la direction du Pr Olivier PEULEN • La myoferline, une cible thérapeutique potentielle dans le cancer du pancréas BRICMONT Noemie Master en Sciences biomédicales • GIGA Inflammation, Infection & Immunity • Dr Céline KEMPENEERS • Standardisation de la videomicroscopie pour le diagnostic de la dyskinésie ciliaire primitive CANTI Lorenzo Master en Biotechnologies médicales • GIGA Inflammation, Infection & Immunity • Sous la direction du Pr Frédéric BARON • Impact du vaccin à ARNm BNT162b2 sur l’immunité chez les greffés de cellules souches hématopoïétiques CAPRON Coralie Master en Bioinformatique • GIGA Stem Cells • Dr Francesca RAPINO • Évaluation du rôle de l’hétérogénéité des ARNt dans la différenciation de l’intestin grêle CHARONITIS Maëlle Master en Sciences psychologiques • GIGA CRC-In Vivo Imaging • Sous la direction du Pr Fabienne COLLETTE • Caractérisation de la fatigue mentale post-AVC E SILVA Bianca Médecin • GIGA Inflammation, Infection & Immunity • Sous la direction du Pr Frédéric BARON • Promotion de l’immunité contre les cellules diapausées dans la leucémie myéloïde aigüe GONG Meijiao Médecin Vétérinaire • Fundamental and Applied Research for Animals and Health (FARAH) • Sous la direction du Pr Benjamin DEWALS • Etude de la pathogénie du lymphome T périphérique fatal induit par un gammaherpesvirus JORSSEN Joseph Master en biochimie et Biologie moléculaire et cellulaire • GIGA Inflammation, Infection & Immunity • Sous la direction du Pr Christophe DESMET • Etude du développement des éosinophiles et de leur amplification dans l’éosinophilie KEMPEN Laura Master en Sciences biomédicales • Fundamental and Applied Research for Animals and Health (FARAH) • Sous la direction du Pr Bénédicte MACHIELS • Éclairer le poumon pour investiguer les mécanismes de régénération après une infection virale KHOSRAVI Mohammad Hossein Médecin • GIGA Consciousness • Sous la direction du Pr Steven LAUREYS • Marqueurs du diagnostic et du pronostic des symptômes persistants après une commotion cérébrale MASAR Nathalie Master en Neurosciences • GIGA Neurosciences • Sous la direction du Pr Rachelle FRANZEN • Rôles de Cdk7 dans les cellules myélinisantes du nerf optique et la rétine MASSENET Thibault Master en Sciences chimiques • Unité de recherche MolSys ULiège • Dr Pierre-Hugues STEFANUTO • Développement et validation d’une approche analytique visant à caractériser l’haleine MORTAZAVI Nasrin Master en Psychologie clinique • GIGA - CRC In vivo Imaging • Sous la direction du Pr Gilles VANDEWALLE • NASA: Neuroimagerie et électrophysiologie de l’association entre sommeil et maladie d’Alzheimer PAQUAY Méryl Master en Sciences de la Santé publique • Centre de Simulation médicale ULiège / Service des Urgences du CHU de Liège • Sous la direction du Pr Alexandre GHUYSEN • Développer une organisation apprenante via les débriefings PINTO COELHO Tiago Master en Sciences biomédicales • GIGA Cardiovascular • Sous la direction du Pr François JOURET • Etude du préconditionnement ischémique rénal induit par une irradiation centrée sur le rein SQUATRITO Marlyne Master en Sciences biomédicales • GIGA Cancer • Sous la direction du Pr Carine MUNAUT • Etudes des mécanismes responsables de l’apparition de lésions d’adénomyose chez la femme TOKUNAGA Yumie Master en Sciences • GIGA Medical Genomics • Sous la direction du Pr Souad RAHMOUNI • Recherche des gènes causaux des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin par séquençage d’ARN sur cellules isolées WATHIEU Caroline Master en Sciences biomédicales • GIGA Stem Cells • Sous 14 Lauréats Fondation Léon Fredericq 2022-2023

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