Découvrez le nouvel Institut de Cancérologie Arsène Burny du CHU de Liège

2 EDITO I En cette rentrée, respirez la santé et le bien-être Nous avons toutes et tous laissé de l’énergie physique etmentale dans cette succession de crises (pandémie, énergie...). En cette rentrée, l’heure est aux bonnes résolutions. Tout commence par un premier petit pas. Oser un geste pour 6 semaines (nouveau rythme scolaire) et.... s’y tenir:Mangermieux, dormir assez, courir un peu, ne pas rester trop assis à son bureau sans bouger.... La priorité est de prendre plaisir à pratiquer une activité sportive. Cette activité physique nous protège ou nous aide à mieux vivre avec des maladies chroniques comme l’asthme. Une maladie pour laquelle Liège peut compter sur des chercheurs de renom. D’ailleurs, une Liégeoise était à l’honneur au Congrès américain de Pneumologie! Qui? Adécouvrir aufil de ces pages qui vous parleront aussi de lameilleure manière de bien vieillir. Est-ce vraiment possible? Évidemment ! Vous pourrez découvrir des conseils précieux en la matière le 8 octobre prochain dans un salon qui est organisé par cinq communes du Condroz liégeois. Un salon qui évoquera évidemment la manière de bien vieillir quand on doit vivre avec le cancer. A ce propos, le CHU de Liège a le plaisir, comme il le fait depuis le premier numéro du Patient, de vous dévoiler l’excellence médicale qui habite les murs de l’institution: en effet, le tout nouvel Institut de Cancérologie Arsène Burny ouvrira ses portes à partir de décembre! Cet institut sera à la pointe de la technologie et de l’accompagnement humain notamment avec le centre Oasis qui est un lieu dédié au bien-être. Le patient sera au centre de ce projet comme il l’est toujours dans nos pages. Dans ce numéro, il pourra découvrir les 3 lois qui ont changé la vie des patientsmais aussi l’importance de pouvoir contacter le service de médiationde l’hôpital quandonaunproche en fin de vie. Cette dernière étape de notre vie justement où il faut éviter l’amalgame soins palliatifs/euthanasie. Enfin, un autre sujet sera abordé: une experte du CHU vous donnera quelques clés pour mieux comprendre la variole du singe. Belle lecture sous le soleil de septembre. LARÉDACTION JE COURS POUR MA FORME CHRISTINA SCHMIDT Chercheuse qualifiée au FNRS Éditeur responsable I Sudinfo - Pierre Leerschool Rue de Coquelet, 134 - 5000 Namur Rédaction I Jenifer Devresse, Caroline Doppagne, Vincent Liévin, Charles Neuforge, Frédérique Siccard Coordination I Delphine Gilman, Vincent Liévin, Rosaria Crapanzano Photographies I CHU de Liège, iStock, Pexels Mise en page I Creative Studio Impression I Rossel Printing Dormir quand on veut. Voire autant que l’on veut. L’un des grands plaisirs des vacances a pris fin très officiellement le 29 août, avec la rentrée des classes. Faut-il s’en désoler ? « En principe, non », sourit Christina Schmidt, chercheuse qualifiée au FNRS. « S’offrir une grasse matinée, c’est un cadeau que l’on se fait de façon ponctuelle. Le transformer en habitude risque de dérégler l’horloge biologique, qui n’aime rien tant que d’être à l’heure. Notre rythme circadien entraîne une succession de cycles veille/ sommeil parfaitement adaptée à l’alternance jour/nuit. Certains se couchent tôt pour se lever tôt, d’autres font l’inverse. Dans un monde idéal, chacun suivrait son rythme biologique propre. Mais l’école pour les uns, le travail pour les autres, les loisirs pour tous, ne permettent pas cela. » Il s’agirait donc de s’adapter ? « La grasse matinée n’est pas indiquée le week-end si l’on ne crée pas de dette de sommeil, donc si l’on dort suffisamment, pendant la semaine. De même, une étude en cours tend à prouver que pratiquer la sieste de façon chronique dérègle l’horloge biologique des seniors et entraîne le corps dans une espèce de cercle vicieux : on se couche tard parce qu’on a dormi trop longtemps la journée, donc on se lève fatigué et, pour contrer cela, on fait une sieste… », poursuit la chercheuse. LES CHAMPIONS DES ONDES COURTES Le concept ne s’applique pas tel quel aux tout petits, dont l’horloge biologique est encore plus flexible. « Ce sont les champions des ondes lentes, générées par un sommeil profond », indique encore Christina Schmidt. Pour les adolescents et adultes fatigués, en revanche, mieux vaut privilégier les micro siestes, de 10 minutes par exemple, qui autorisent le corps à se détendre, et renforcent la fonction attentionnelle et la vigilance sans entrer dans un cycle de sommeil complet. Voire « renforcent la création de connexions entre différentes régions du cerveau, qui permettent d’avoir le déclic face à un problème mathématique apparemment insoluble ou à une page blanche. » Un sommeil de qualité, en revanche, agirait davantage sur la mémoire (et les cours à retenir !) : « L’hypothèse la plus retenue actuellement est que l’hippocampe, dont le rôle est important dans la création de la mémoire, va profiter de la nuit pour distribuer les traces de ce que l’on a appris pendant la journée vers d’autres régions, corticales, du cerveau. Les tracés entre ces différentes régions se réactiveraient à la faveur du sommeil, pour distribuer les informations vers la mémoire à long terme et donc, favoriser la consolidation des apprentissages. » 7-2, LA SOLUTION ? Le rythme 7 semaines de cours, 2 semaines de congé peut-il, dès lors, contribuer à ce renforcement ? «Une alternance plus régulière entre les congés et les périodes scolaires semble en effet être plus adaptée au rythme de l’enfant. Il ne s’agit pas pour autant de l’assimiler à l’idée de se donner à fond pendant 7 semaines et de se relâcher pendant 2 semaines, mais plutôt de pouvoir mieux distribuer ses ressources sur toute l’année. En termes de sommeil, on ne remplit pas en 2 semaines, ou en 2 mois, un réservoir de sommeil à vider au cours des 7 semaines suivantes ! L’idéal est donc de se débarrasser le plus rapidement possible d’une éventuelle dette de sommeil en dormant un peu plus, si le besoin se ressent, sans pour autant trop modifier l’habituel rythme de veille/sommeil. Le contraire serait contre-productif, au vu de ce l’on sait aujourd’hui de la régulation de notre cycle de veille/sommeil. » FRÉDÉRIQUE SICCARD 1. Sommeil : reprendre le rythme, et le garder Rentrée : et si on (re)prenait de bonnes résolutions? eil : reprendre l rythme, et l garder

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