Comment prendre soin de vos dents pour être en bonne santé

09 peuvent aussi être ré-investis pour favoriser le développement et la culture de la population locale. » Plusieurs pistes sont envisagées pour avoir un impact plus positif lors de voyages : privilégier les transports en commun et les modes doux, les artisans et magasins locaux, les pensions locales ou les logements mis à la location par l’habitant. « L’idée, c’est d’aller à la rencontre du territoire qu’on visite et d’essayer d’avoir l’impact le moins négatif possible. » Plus que des actions, c’est également une attitude particulière. « C’est aussi le fait de rentrer en symbiose. En arrivant comme touriste, je dois être très humble par rapport à la destination, à la population et à l’environnement que je vais rencontrer. Nous sommes là pour apprendre, et certainement que les autres apprendront aussi un peu de nous. C’est une question d’échange. » REPENSER SA MANIÈRE DE VOYAGER La façon de prévoir ses voyages est également une question centrale. «Ne faudrait-il pas envisager un tourisme plus lent (notamment dans le déplacement). Même si quelques fois, nous commençons nos voyages en avion. » C’est le mouvement du «slow tourism». «Une fois sur place, au lieu de faire un voyage de deux jours, nous pouvons privilégier un temps relativement long pour prendre le temps de découvrir le pays, la région, de discuter avec les gens mais aussi de se retrouver et de se ressourcer. Cela peut être une voie assez intéressante en termes de tourisme durable. » Prendre conscience de notre escapade à venir, prendre le temps de s’y préparer et de s’en imprégner, c’est aussi une façon de bouger de manière plus consciente. «Préparer son voyage, c’est déjà voyager. » En opposition au tourisme de masse qui enchaîne les périples sans en conscientiser les souvenirs et bénéfices, le tourisme lent vient bousculer certaines conceptions et habitudes. «C’est intéressant de partir et de voir ce qu’il se passe sur d’autres continents, même s’il faut être conscient de l’impact sur le climat et sur l’environnement. Il faudrait presque voir le voyage comme un investissement et se dire qu’on ne le fait pas chaque année, qu’on reste suffisamment longtemps pour justifier le trajet effectué. C’est une façon de capitaliser ce que nous y avons vécu, ce que nous avons appris. » Une autre option du tourisme durable, c’est le tourisme de proximité. «On se rend compte que, souvent, nous allons chercher loin ce que nous pouvons aussi trouver à proximité. C’est ce que beaucoup de voyageurs, mêmes wallons, ont remarqué ces dernières années avec le Covid. Nous pouvons avoir de beaux paysages et pratiquer toute une série de sports. » La Wallonie regorge en effet de paysages et d’éco-systèmes à découvrir. « Il y a une douzaine de parcs naturels, des massifs forestiers avec un accueil prévu pour le public, un géopark Unesco, … Il y a beaucoup de choses à visiter. » Partir à l’étranger offre une magnifique opportunité pour sa construction personnelle et pour développer de ses propres apprentissages. L’objectif n’est donc pas de refouler toute envie d’évasionmais bien de repenser samanière de le faire. «À rester toujours dans sa ville et sa commune, on ne se rend pas compte de ce qu’il se passe (que ce soit positif ou négatif) en Europe ou à travers le monde. Voyager contient un aspect éducatif important. Il faut cependant être prêt à apprendre de la découverte d’un autre pays que le sien et avec les personnes que l’on peut rencontrer. Au fil du temps, l’idée de co-existence entre le tourisme et l’environnement de manière globale a fait son chemin et aujourd’hui on parle de plus en plus de symbiose. » Milena De Paoli Souvent, nous allons chercher loin ce que nous pouvons aussi trouver à proximité Une fois sur place, au lieu de faire un voyage de deux jours, nous pouvons privilégier un temps relativement long pour prendre le temps de découvrir le pays, ... ro depuis le Parc Nationnal Amboseli au Kenya.

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