Solidarité au CHU pour l'Ukraine

05 salvateur ! TEMOIGNAGE «Combien d’autres partenaires a-t-il contaminées » « J’avais 14 ans. Je venais de vivre ma première relation sexuelle. Au bout d’un moment, j’ai constaté l’apparition de petits vésicules sur ma vulve. On aurait dit de petites verrues. D’ailleurs, le gynécologue que j’ai consulté à l’époque n’a pas dit autre chose : il m’a prescrit une pommade, et voilà. Ca a été 10 fois pire après. Le médecin suivant a décidé de les brûler à l’électricité. Tous ceux que j’ai vus avaient un avis différent. Jusqu’au septième, qui a consulté un vieux grimoire et confirmé que c’était là des lésions pré-cancéreuses. J’avais attrapé un papillomavirus. » Mélanie a 40 ans. Elle a, depuis ce diagnostic, subi 12 opérations (« les anesthésies locales ne comptent pas »), pour tenter d’enrayer la progression de la maladie. « Pratiquement tous les 2 ans, je subissais une nouvelle intervention, en remontant toujours un peu plus haut. A l’âge de 30 ans, on m’a dit qu’il me restait environ 4 ans à vivre. La dernière fois qu’on m’a opérée, le chirurgien m’a annoncé que ce serait vraiment la dernière fois : si le HPV touche d’autres organes, nous devrons envisager d’autres options », résume-t-elle. Chaque opération implique de nouvelles souffrances, et quelques mois d’abstinence sexuelle. «Unmotif de rupture récurrent », constateMélanie. «Quand on est multi-opérée, comme moi, tout devient sensible et douloureux: les examens gynécologiques banals, comme l’acte sexuel. On en arrive à avoir peur de faire l’amour. On est plus sensible aux infections, aussi : tout vous arrive en cascades. Et, parce que ce truc est récidivant, on n’est jamais tranquille : j’ai l’impression de passer ma vie chez le médecin, ou à trembler en attendant les résultats d’une analyse. Et, au-delà du fait que ce n’est pas très agréable, tout ça pèse dans le budget, évidemment. » Et Mélanie de conclure : «Ce type était un porteur sain. Il a fallu 7 médecins pour trouver ce dont je souffrais, et pour décider qu’il devait être traité, lui aussi. Mais combien d’autres partenaires a-t-il contaminées, entre-temps? Combien ont été soignées ? Même si les connaissances et les techniques ont progressé en 26 ans, je n’ai qu’une chose à dire : faites-vous dépister. Et vaccinez vos filles et vos garçons ! » F.Si. S DES QUESTIONS ? mations, n’hésitez pas à consulter : n généraliste ou votre gynécologue ment de vos données personnelles et à vos droits traitement de vos données ? aitement de vos données est assumée par un Consortium ons hospitalières, à savoir le CHU de Liège, le CHR de Namur et Charleroi. nées seront-el es collectée ? s sont collect es et traitées a n de perm ttr la réalisation des ce projet pilote, à savoir l prévention du cancer du col de u taux de couverture du dépistage ainsi que la détection ol de l’utérus, de leur suivi et de leur traitement. Les données ent susceptibles d’être utilisées aux ns de la recherche es collectées ? à la gestion de ce programme de dépistage sont des données amment votre identité et votre état de santé. lectées auprès de s urces publiques, auprès des médecins mme et directement auprès de vous vi la pla eforme w b : be. s ? iqué·es dans le programme de dépistage peuvent avoir accès ospitalières réunies en Consortium ainsi que les gynécologues mpliqués dans votre prise en charge. omment les exercer ? nant le cancer du col de l’utérus, son dépistage ainsi que les vos droits (accès, recti cation, limitation, suppression, ersonne conc rnée sont dispo ibles sur le site internet d dié le lien suivant : www.d p stagecoluterus.be. t contacter le data m ag r par téléphone, par courriel .be) ou par courrier postal adressé à l’institution hospitalière erné.

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