L'IRM 18 déstresse

11 LE CAS DE LA MEDIATRICE I JOURNEE MONDIALE SANS FACEBOOK (28/02) Les canaux de communication d’une plainte DEMANDE D’AIDE D’UN CHIRURGIEN: «Chère Madame Doppagne, Jemepermets de vous solliciter pour un cas particulièrement dérangeant dans notre service. Monsieur X publie sur Facebook des vidéos et propos injurieux et non jus- tifiés sur leCHU! J’estimeque les faits sont gravissimes et diffamatoires. Pouvez-vous nous aider pour apaiser la situation?Merci beaucoup. Cordia- lement». EN PLEIN LOCK-DOWN: E-MAIL DU DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION À LA MÉDIATRICE – EXTRAITS: « Madame laMédiatrice,ChèreCaroline, Voici un cas qui est rare mais qui mérite assurément votre interven- tion. La tenue de propos racistes est totalement contraire à nos valeurs. Monsieur Y accompagnait son papa dans le serviceZ. Voici le rapport qu’il m’en a fait sur Messenger – extraits: «Bonjour, merci pour tout le travail quevouseffectuez. En réactionàvotre publication Facebook sur les AVC, je préfère vous envoyer unmessagepri- vé que de publier des choses néga- tives au vu de tout lemonde (…) Mon papa a été reçu par un médecin qui n'apasmanquéde lui glisserquelques remarques racistes (…) Bien évidem- ment, ces comportements restent marginaux, mais sont inacceptables, et marquent durablement lorsqu'on les subit (…)». Merci de me tenir informé du suivi. Prenez soin de vous ». Ces deux cas ont été apaisés diffé- remment: le premier par voie de médiation avec le patient qui a retiré ses posts, le second en écoutant la patiente et en informant lemédecin. Il s’agissait d’une incompréhension. LEMÉDIATEUR PEUT ÊTRE SAISI D’UNE PLAINTE (CANAL DE COMMUNICATION): 2 Par écrit : lettre ordinaire à adresser au CHU Sart-Tilman, ou par e-mail (mediation.hos- pitaliere@chuliege.be ). 2 Oralement : par téléphone (0498/31 11 12 -> un écrit sera cependant ensuite requis) ou lors d’une consultation sur ren- dez-vous (du lundi au vendredi, de 9h00 à 16h00). 03/02/2021 Annonce de la liste des comorbidités qui donneront le droit à une vaccination plus rapide 04/02/2021 Le Premier Ministre : « La situation sanitaire ne permet pas encore toute une série d’assouplissements ». 03/02/2021 La Belgique va acheter 3,8 millions de vaccins Moderna supplémentaires CONTACT: mediation.hospitaliere@ chuliege.be Le 28 février met à l’honneur « la journée sans Facebook ». L’intérêt de cette journée réside principale- ment dans la lutte contre la cy- berdépendance, qui fait que nous sommes de plus en plus connectés à internet, aux réseaux sociaux, et à tout ce qui permet d’être connecté en tout temps. L’objectif de cette journée sans Facebook est de prendre du recul par rapport à ce médium de com- munication et d’information où l’on affiche parfois des renseigne- ments relatifs à notre vie privée LETTRE DE MMEW – EXTRAITS: «Chère Madame, ce témoignage est à publier dans le journal «Le Patient». Je souffre de polyarthrite rhuma- toïde. J’ai été suivie par 6 rhumato- logues. En mars 2020, nous avons été confinés. Ensuite, j’ai vu mon médecin habituel mais les traite- ments ne me soulageaient pas. J’ai finalement pris la décision de changer encore une fois et j’ai eu raison, car il a trouvé de suite ce que j’avais et fut très à l’écoute. Je fus donc déçue de ma précé- dente prise en charge et voulais le dire via le journal. Il est donc possible de changer de médecin quand rien ne va. Maintenant, je vais très bien. Sinon, je tenais quandmême à vous dire j’ai été opérée 2 fois au CHU et rien à redire à ce niveau-là.» ME PLAINDRE? MAIS COMMENT? CAROLINE DOPPAGNE Médiatrice et/ou celles des autres, sans avoir conscience des conséquences de nos gestes. Ceci est l’occasion de vous ex- primer qu’en tant que Média- trice, pour les rares patients qui m’écrivent toujours par voie pa- pier, je reste sensible à cette enve- loppe qui détient le temps passé à rédiger ses doléances, elles-mêmes colorées de l’empreinte person- nelle que l’on peut mettre dans la calligraphie, qui se perd dans les e-mails ou publications « à vif » sur Facebook. J’ai été particulièrement touchée par cette patiente qui m’a expres- sément demandé que son témoi- gnage soit relaté dans le Journal Le patient, alors que son message aurait pu être déversé sur un réseau social, sans pudeur. Son intention n’était pas de porter plainte, mais elle désire simple- ment partager son vécu avec vous, lecteurs, par ce canal de commu- nication qu’est le journal papier, dont la saveur des pages qui se tournent est du même acabit que la lettre papier et l’encre bleue racontant l’histoire du patient en souffrance. Madame W m’a téléphoné pour en parler, elle m’a relaté les faits par courrier papier et aussi par mail. Son témoignage met en avant qu’il est possible de s’expri- mer au-travers d’autres canaux de communication que la publica- tion instantanée sur la toile. Cette journée sans Facebook permet aussi de vous rappeler comment contacter le service de Médiation, autrement que par les services sociaux :

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