Le Patient 49 / Le marathon de Noël

3 20/11/2020 Deux vaccins chinois déjà inoculés à un million de personnes 20/11/2020 124 patients Covid positifs au CHU de Liège, dont 29 aux soins intensifs 22/11/2020 Le nombre de patients aux soins intensifs en Belgique passe sous le seuil des 1200 • CHU APPEL À VOLONTAIRES VOUS VOULEZ TESTER LE VACCIN? ATC Pharma et le CHU de Liège re- cherchent 600 volontaires désirant tester un vaccin contre la COVID 19. Deux vaccins seront testés en Phase III, le premier sur des volontaires sains et l’autre sur des patients souffrants de diverses pathologies. Le recrutement des volontaires com- mencera début janvier 2021. «Nous recherchons plusieurs profils de vo- lontaires pour tester ces vaccins en dernière phase de développement avant leur mise sur le marché », ex- plique Benjamin Boinen, directeur d’ATC-Pharma. D’abord 300 volon- taires « sains » c’est-à-dire des per- sonnes ne souffrant d’aucune mala- die, ou étant médicalement stable et ne prévoyant pas d’avoir un enfant dans les 6 mois suivant la première vaccination. Ensuite 300 personnes non –fumeurs souffrant d’une ou de plusieurs des pathologies suivantes : diabète, obésité, hypertension, mala- die cardiovasculaire, maladie du foie, maladie des poumons, problèmes de coagulation du sang. Les volon- taires ne doivent pas prévoir d’avoir un enfant dans les 6 mois suivant la vaccination. Cette 2ème étude est ex- clusivement réservée aux personnes ne fumant pas et n’ayant pas fumé depuis au moins 1 an. Les listes de tous les critères d’inclu- sion et d’exclusion de ces deux études sont consultable sur notre site inter- net www.atc-pharma.be/studies/vac- cin-covid-19 Pendant cette 3ème phase de l’étude, c’est l’efficacité et la durée du vaccin qui seront évaluées. Pour ce faire, un certainnombre de volontaires recevront un placebo afin de pouvoir comparer l’efficacité du vaccin entre les groupes. Les volontaires seront indemnisés en fonction des contraintes qui leur sont imposées pour l’étude. Pour s’inscrire, riende plus simple, il suffit de cliquer sur lien ci-dessous et de remplir le formulaire d’inscription en ligne www.atc-pharma.be/studies/vac- cin-covid-19 DU CHU AU COUNTRY-HALL LE DEPIST-CAR DÉMÉNAGE Depuis mercredi, le Depist car du CHU de Liège a quitté le parking de l’hôpital pour se rendre sur celui du Country Hall. Tous les prélèvements (sur rendez-vous) y seront organisés. Une belle synergie «Public/Public » (CHU, ADEPS et Bois-Saint-Jean) Le 16 mars dernier, avec l’aide de la Ville de Liège, le CHU ouvrait, sur le parking le plus proche des urgences du Sart Tilman, son «Village CO- VID» pour organiser le tri des pa- tients avant leur entrée dans l’hôpi- tal. Le 13 juillet, le «COVIDVillage» se transformait en centre de prélève- ments COVID du CHU de Liège, ap- pelé «Depist-Car ». Depuis mercredi 16 décembre, ces tests sont effectués au Country-Hall par le personnel CHU. Le déménagement n’altère en rien les dépistages déjà programmés avec rendez-vous confirmés. Les pa- tients seront prévenus par SMS de la nouvelle localisation « Au Country-Hall, notre « De- pist-Car » profitera de plus d’es- pace et ne provoquera plus de problème de circulation près des urgences » précise le Dr San- dra Delcourt, responsable des centres de prélèvements. Les opé- rateurs publics du Country-Hall, l’ADEPS et la Société de Gestion du Bois-saint-Jean, se réjouissent de l’extension de cette collabora- tion avec le CHU dont ils abri- taient déjà le parking de délestage. « Avec l’ADEPS, nous sommes très heureux de ce partenariat « public-public » mis en place dans le cadre de la crise sani- taire , explique Christian Pétry, gestionnaire du Country-Hall. Nous voulons remercier le bourg- mestre de Liège, membre associé de la société de gestion de la salle, pour en avoir émis l’idée et assu- ré la faisabilité, avec les services techniques de la Ville et la Police. L’activité des salles de spectacles est évidemment réduite mais celle de Liège est heureuse de participer à l’effort collectif ».  » Qu’en est-il de la durabilité ? Personne ne le sait bien évidemment. On est obligé de faire des suppositions sur la base d’autres observations. Quand on re- garde les modifications immunologiques que les vaccins provoquent, on sait que ces modifications sont durables, avec unemé- moire immunitaire. Donc ce sera proba- blement une immunité durable. Les gens un petit peu pessimistes disent que les an- ticorps disparaissent peu de temps après le Covid, cela ne veut rien dire. Ce n’est pas parce que les anticorps disparaissent que l’immunité disparaît nécessairement. Il y a de nombreux exemples oùmalgré la disparition des anticorps on reste protégé, que ce soit après une infection naturelle ou un vaccin. Donc il est impossible d’être trop optimistemais il ne faut pas être trop pessimiste non plus. Je pense qu’on aura une immunité durable. Est-ce un an, dix ans, à vie? Là aussi, l’avenir nous le dira. La campagne de vaccination «grippe» de 2018 Et si le virus mute? À l’heure actuelle, les différentes mutations qui ont été décrites ne modifient en rien l’effi- cacité des vaccins, notamment des anticorps neutralisants. Cela n’a pas d’impact sur la ré- ponse immunitaire qui est mise en place. C’est quelque chose qui est théoriquement possible mais cela n’a pas été observé à ce jour. On peut donc dire que c’est improbable. Et vous, Professeur, vous ferez vous vacciner? Sans le moindre doute.

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