Le Patient 45 / Retour post-COVID à l'hôpital

Ligne du temps | Évolution de l’épidémie 11/06/2020 On passe sous la barre des 500 patients hospitalisés pour Covid-19 en Belgique : 482 11/06/2020 Un vaccin américain sera testé à partir de juillet sur 30.000 personnes 12/06/2020 L’OMS décrète que les jeunes mères atteintes du Covid-19 peuvent quandmême encore allaiter 11/06/2020 Fermeture du Village Covid de NDBruyères • CHU 14 FONDATION LEON FREDERICQ I LA RECHERCHE MOBILISEE L a Fondation Léon Fredericq, le CHUde Liège et l’ULiège libèrent 650.000€ pour 13 projets de recherches contre le COVID-19 à Liège. Rencontre avec Gilles Darcis, infectiologue, chercheur au FNRS. Avec son « Optimisation du diagnostic de COVID-19 et étude approfondie de la persistance de virus infectieux chez les patients atteints », le Docteur Gilles Darcis, Chef de Clinique au service des Maladies infectieuses du CHU, mène une recherche passionnante par laquelle il entend rencontrer quatre objectifs: « Optimiser lesméthodes de diagnostic en fonctiondes symptômes et des plaintes du patient. Mieux comprendre comment le virus se transmet. Répondre à des ques- tions essentielles au niveau de l’immu- nité. Pouvoir appliquer ces découvertes à d’autres coronavirus dans les années à venir, de sorte que tous les efforts que nous réalisons maintenant puissent por- ter dans le cadre de nouvelles infections. » Un programme ambitieux que ce Lié- geois de 33 ans ne mène pas seul : « Cli- nicien infectiologue, je suis également chercheur à mi-temps au FNRS. Le fait d’être un habitué des virus (je tra- vaille généralement sur le VIH), ajouté à ma double casquette, m’a permis de développer rapidement ce projet de re- cherche », souligne-t-il. « La crise Covid a réuni des personnes qui n’avaient que trop peu le temps d’échanger aupara- vant: désormais, chercheurs, cliniciens, infectiologues, pneumologues, micro- biologistes… nous nous retrouvons une fois par semaine ! Je n’ai jamais vu une telle émulation, une telle envie de partager des bagages cliniques ou scientifiques pour tirer le meilleur de recherches communes ! » ATTEINDRE 100% DE DIAGNOSTICS CORRECTS « On sait qu’aujourd’hui, en raison du large panel de symptômes présentés par les patients, le taux de diagnostic est d’environ 70%. Nous voulons pouvoir proposer des tests plus efficaces, en fonction des symptômes principaux. Ainsi, si le patient a le nez qui coule, les tests seraient sans doute plus efficaces au niveau du nez. S’il ne se mouche pas, mais souffre de maux de gorge et d’une perte du goût, on investiguera de préférence au niveau de la gorge », ex- plique Gilles Darcis. « Optimiser le dia- gnostic, et suivre l’évolution du virus dans l’organisme ensuite, nous permet- tra aussi, en collaboration avec le projet 650.000 EUROS pour la recherche contre le COVID-19 La Fondation Léon Fredericq soutient les médecins et les chercheurs dans leur combat contre toutes les maladies depuis plus de 30 ans. Le 24 mars, elle a lancé un appel à projets destiné à soutenir des recherches portant sur le COVID-19. Parmi les « 20 brillants projets fondamentaux et cliniques, portés non pas uniquement par des virologues ou infectiologues, mais aussi par des pneumologues, gynécologues, néphrologues, généticiens, oncologues, hématologues et bien d’autres, mobilisés et unis dans la lutte contre le coronavirus », elle en a retenu 13, au sein du CHU de Liège et de l’ULiège, auxquels elle a alloué un montant total de 650.000€, grâce à des moyens financiers qu’elle a pu mobiliser rapidement, par le biais de legs et dons dédiés à la recherche médicale mis à disposition par des fonds associés. «Des projets ambitieux, innovants, porteurs d’excellence et de créativité, collaboratifs, mais surtout et toujours des projets en faveur du patient. » Pour contribuer à faire évoluer au plus vite les connaissances du monde médical sur le COVID-19 : BE16 2400 7780 1074 Communication : CC 4012 Fondation Léon Fredericq GILLES DARCIS, INFECTIOLOGUE, CHERCHEUR AU FNRS du Professeur Moutschen, également lauréat, de travailler sur la réponse immunitaire induite par le virus : les malades présentent-ils des anticorps ? Ceux-ci sont-ils capables de neutraliser le virus ? Si oui, pendant combien de temps ? Autant de questions auxquelles nous voulons répondre en étant origi- naux dans nos méthodes de recherches : aujourd’hui, le monde entier travaille sur le Covid-19, nous voulons apporter une contribution efficace en essayant de faire ce que d’autres ne font pas déjà ailleurs. » FRÉDÉRIQUE SICCARD

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