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JOURNÉES CHANTIER OUVERT - 1 ET 2 OCTOBRE

Contre le cancer,

UN OASIS OÙ SE RESSOURCER!

OUVERTURE, AIDE, SOURIRE, INFORMATION, SÉRÉNITÉ, TELS SONT LES MAÎTRES-MOTS QUI ONT

INSPIRÉ LE NOM DU CENTRE DE BIEN-ÊTRE DE L’INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DU CHU DE LIÈGE.

IL S’APPELLERA «OASIS»!

es patients cancéreux

comparent souvent la

maladie à une « longue

traversée du désert ».

Cette formule en dit long sur

les répercussions désastreuses

du cancer et des traitements

qu’il nécessite en termes de

qualité de vie. Or la qualité

de vie est devenue, à juste

titre, un critère de plus en plus

essentiel dans l’évaluation de

la prise en charge des patients,

en ce compris sur le plan stric-

tement médical.

« Le Centre de bien-être se donne

pour mission d’être cet « oasis » dans

le « désert » qu’est le parcours du

malade, un lieu où il pourra renouer

avec les sensations agréables, avec

les émotions positives, et où il ap-

prendra à mieux se connaître pour

gérer plus efficacement les effets

indésirables des traitements »

, ex-

plique le Pr Georges Fillet, Chef du

projet Institut de Cancérologie.

UN LARGE PANEL D’ACTIVITÉS

Plusieurs kinésithérapeutes, diététiciens,

psychologues et esthéticiennes sociales,

tous expérimentés et pour la plupart déjà

actifsauseindesdifférentsservicesmédi-

caux du CHU, y seront détachés à temps

partiel. Un médecin et une secrétaire

viendront compléter l’équipe. Au total,

leCentredebien-êtremobiliseral’équiva-

lent de trois temps plein, sans compter les

tâches liées à sa coordination.

«

On y proposera des soins individuels sur

rendez-vous (soins esthétiques adaptés,

massages) et des activités collectives, pour

lapluparthebdomadaires(maisonpourra

éventuellementenaugmenterlafréquence

en fonction de la demande). Parmi celles-

ci, l’animation de groupes de parole et des

formations à l’autohypnose, des séances

de relaxation, de yoga et de stretching, de

la revalidation physique douce ainsi que

des ateliers de cuisine, d’éducation nutri-

tionnelle ou de revalorisation de l’image

de soi.

»

Le centre de bien-être aidera à gérer plus efficacement les effets indésirables des traitements.

© Ph. ERI - Espace de rencontre et d’information - CHU de Poitiers

UNE DÉCO APAISANTE

ET INSPIRANTE

C’est la Fondation Mimi Ullens, forte

d’une expérience de douze ans dans le

domaine des soins de bien-être à desti-

nationdespersonnesatteintesdecancer,

qui va prendre intégralement en charge

la décoration du Centre (en plus du fi-

nancement d’une esthéticienne sociale

à mi-temps). «

Dès que l’on poussera les

portes du Centre de bien-être, on péné-

trera dans un univers à part, invitant à

ladétente.Lumière,couleurs,odeurstout

sera conçu pour faire oublier le contexte

hospitalier !

», se réjouit le Pr Fillet.

Outre les deux salles de massages et

de soins, qui seront bien sûr isolées

pour préserver l’intimité des patients,

l’idée est de jouer sur lamodularité des

espaces: l’accueil avec salle d’attente

pourra s’ouvrir sur un petit salon et des

panneaux coulissants permettront de

faire communiquer la salle de réunion

avec la cuisine, d’une part, et avec une

troisièmesallepolyvalente,d’autrepart.

«

De cette façon, chaque activité pourra

être hébergée dans un espace parfaite-

ment adapté à ses spécificités.

»

DES ACTIVITÉS ET DES SOINS

GRATUITS, POUR TOUTES ET

TOUS !

Le Centre de bien-être sera ouvert à

tous les patients pris en charge par

l’Institut de cancérologie, quel que

soit leur sexe, leur pathologie ou l

stade de leurmaladie. Cette volonté d

n’exclure aucun patient explique aussi

qu’aucune participation financière ne

soit demandée. «

Il serait insupportable

quedespersonnesdoiventrenoncerau

services offerts par le centre enraisond

leurs difficultés financières !

», insiste le

Pr Fillet. Et ce principe d’ouvertur

devrait aller au-delà de la seule per-

sonne du patient : «

Nous aimerion

en effet qu’une série d’activités puissent

égalementêtreouvertesauxprochesde

patients. Face au cancer, ceux-ci fon

véritablement équipe avec la personn

malade. Les associer aux activités est

aussi une manière de maximiser l

bénéficedupatient en termes dequalit

de vie

F.L