Rapport d’activités 2017

Rapport d’activités 2017 33 En hébergeant un des trois centres nationaux dédiés à la prise en charge des victimes de violences sexuelles, le CHU a pris part à un concept inédit en Belgique. Inauguré le 9 novembre dernier, le CPVS liégeois se situe sur le site des Bruyères, annexé au service des Urgences. Un Centre pour les victimes de violences sexuelles sur le site ND Bruyères de Liège, Gand et Bruxelles, en collaboration avec la brigade des mœurs de la Police de Liège. Au-delà de la phase aiguë, l’infirmière légiste est la personne de référence du dossier au minimum pour un mois. Priorité au respect de la victime « L’infirmière légiste coordonne l’ensemble des soins et est habilitée à recueillir les preuves biologiques ayant valeur légale au cas où la victime souhaite porter plainte, dans une relation de confiance qui est essentielle dans ce type de situation. À tout moment, la victime peut décider d’initier ou de stopper les procédures » conclut Virginie Baÿ. revalidation pulmonaire d’Esneux. « Nos patients sont souvent fragiles, peu autonomes et nous craignions d’en perdre certains en quittant nos locaux du Blanc Gravier ». Pour pallier le manque de place occasionné, le CHU a mis sur pied gratuitement un parking de délestage ainsi qu’une navette de transport. « Ce système fonctionne bien, les patients se sont adaptés et sont ensuite pris en charge dans un nouveau cadre plus confortable et plus hospitalier ». Le nouveau parking comptera 194 places et verra le jour à la mi-2018. La version liégeoise du CPVS a vu le jour au sein du CHU grâce aux efforts conjugués d’Éric Adam, chef du service de Psychologie clinique et d’action sociale, et de Virginie Baÿ, infirmière chef de service. Ce centre assure la prise en charge globale des cas aigus de violences sexuelles par un suivi médical, psychologique et juridique. « Les victimes bénéficient d’un accueil rassurant en un lieu unique et d’un accompagnement tout au long de leurs démarches. Nous travaillons en réseau et en collaboration avec les inspecteurs de la Brigade des mœurs de la Police de Liège » précise Eric Adam. Infirmier(e) légiste, un métier inédit Le Centre est composé d’une douzaine d’infirmières légistes qui assurent une permanence 24/7. Comme l’explique Virginie Baÿ, « ce sont avant tout des infirmières, sélectionnées pour leur expérience professionnelle conséquente (minimum 5 ans) parmi les infirmières urgentistes, les infirmières pédiatriques et les sages-femmes ». Elles ont par ailleurs reçu une formation spécifique particulièrement dense dispensée par les universités un bureau et un cabinet pour les consultations psychologiques » se réjouit Stéphanie Grosdent, kinésithérapeute à la clinique du dos. Alors qu’auparavant, les équipes étaient éparpillées au Sart Tilman, cette centralisation a accru leur efficacité. Un meilleur accueil pour 50.000 patients La polyclinique accueillant annuellement 50.000 patients, la mobilité a aussi été revue. La construction d’un nouveau parking à étages a été lancée. « C’est le seul inconfort lié à notre déménagement » témoigne Delphine NGuyen Dang, chef de clinique du service de pneumologie et responsable du service de

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