Comprendre & Gérer votre mal de dos

COMPRENDRE ET GÉRER VOTRE MAL DE DOS 55 appui stable) sur toute la course de mobilité du dossier. La dynamique du siège est en effet inutilisable sans cet appui, > garantissez le contact optimal du bas du dos avec le dossier en réglant ce dernier en hauteur, > réglez les accoudoirs afin que les avantbras reposent dessus en position postérieure et sur le bureau en position antérieure. Une fois ces réglages effectués, il faut veiller à ce que les accoudoirs soient dans le prolongement du bureau. Si ce n’est pas le cas, c’est idéalement la hauteur du bureau qu’il faudrait adapter au siège correctement réglé, et non l’inverse (afin d’éviter les mouvements de flexion du tronc). Comment intégrer le mouvement dans un travail assis ? Le travail de bureau est par définition sédentaire. Un objectif principal pour rendre cette activité plus ergonomique est d’y induire du mouvement. On peut par exemple alterner une assise « dynamique » (fond du siège) avec une assise « trépied » en bord de chaise, comme on le ferait sur n’importe quelle chaise classique. Une mobilité latérale est aussi possible en utilisant les roulettes du siège. Cette mobilité latérale sera effectivement utile pour dupliquer son poste de travail (par exemple : un poste informatique d’un côté et une table pour recevoir un interlocuteur de l’autre). Cependant, cela nécessite quelques conditions : > les roulettes doivent être adaptées au type de sol ; > il est nécessaire de libérer de l’espace sous le bureau. Ce sont souvent les blocs tiroirs qui limitent ces mouvements. Une autre façon de travailler en bougeant est d’alterner la position assise avec la position debout (Figure 46). Aujourd’hui, certains bureaux permettent de rehausser électriquement le plan de travail de façon à permettre à l’opérateur d’alterner une position assise avec une position debout tout en continuant à travailler. Figure 45 6 > Le dos dans la vie quotidienne et au travail

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