Comprendre & Gérer votre mal de dos

24 Si cela peut paraître invraisemblable que le cerveau se trompe, il suffit de penser aux simples illusions d’optique (Figure 16) pour se rendre compte qu’il est facile de perturber l’analyse de la situation par le cerveau. La bonne nouvelle est qu’il est possible de réduire le « dérèglement » du système nerveux au moyen d’une thérapie adaptée (voir « Qu’est-ce que la thérapie cognitivo-comportementale ? », page 44, et « Qu’est-ce que l’éducation à la neurophysiologie de la douleur ? », page 45). L’éducation à la neurophysiologie de la douleur permet par exemple de mieux comprendre le fonctionnement et ce qui influence le cerveau pour décider si une douleur doit ou non être ressentie, et de réduire ainsi certaines peurs. En effet, les capteurs étant régulièrement remplacés, la sensibilité du système nerveux (« du système d’alarme ») est modifiable avec le temps. Une excellente vidéo didactique, résume parfaitement les connaissances actuelles relatives à la douleur. Cette vidéo est accessible sur le site : http://www.youtube.com/ watch?v=9qJuARzD9d4 Le site internet : « www. retrainpain.org » les reprend également et ce, de façon très imagée. b) Le stress et ses nombreuses conséquences potentielles (ex : hyperactivation de certains muscles engendrant raideur et douleur, perturbation du système immunitaire entrainant la libération de substances à l’origine de douleurs) peuvent également favoriser la persistance des douleurs (voir « Quel est le lien entre la douleur et le stress ? » page 49) c) Le maintien d’un comportement inapproprié peut également favoriser la persistance des douleurs. Si l’inactivité et la peur du mouvement peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes (cfr cercles vicieux décrits ci-dessous), la poursuite d’activités douloureuses de manière exagérée peut être également néfaste en sensibilisant progressivement le système nerveux. d) L’installation de cercle(s) vicieux (Exemples : Figures 17, 18 et 19) qui peu(ven)t être différent(s) d’une personne à l’autre, peut également favoriser le maintien de la douleur. Figure 16 Figure 17

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