Comprendre & Gérer votre mal de dos

15 COMPRENDRE ET GÉRER VOTRE MAL DE DOS 1 > Généralités Etape 1 : Inspirez, sans bouger votre bassin. Etape 2 : Lors de l’expiration, rentrez doucement le ventre (le nombril doit s’abaisser vers le sol) sans bloquer la respiration et sans bouger le bassin : vous sentirez normalement un durcissement sous vos doigts. La contraction du périnée (comme pour « se retenir d’aller aux toilettes ») facilite la contraction du transverse. La douleur : comment ça marche ? A quoi sert-elle normalement ? Normalement, la douleur constitue un signal d’alarme utile destiné à avertir d’un danger potentiel et permettre ainsi au corps de répondre afin de protéger l’organisme. Nous devrions donc être reconnaissants de disposer d’un système de la douleur. Ainsi, si par exemple on se tord la cheville en marchant sur un sol irrégulier, des récepteurs locaux (sorte de détecteurs du « système d’alarme ») situés dans la peau, les muscles et les ligaments au niveau du pied vont envoyer, via les nerfs et la moelle épinière, de nombreux messages au cerveau pour l’informer de ce qui se passe, et notamment du danger. Les informations vont y être analysées afin de répondre aux questions : A quel point estce réellement dangereux ? Est-ce une menace pour le corps ? Faut-il réagir ? Doit-il y avoir douleur ? Ce ne sont donc pas les signaux qui arrivent au cerveau qui décident s’il y aura une réponse douloureuse, mais bien la façon dont le cerveau va les interpréter. Cette interprétation, résultant de la « discussion » entre différentes parties du cerveau, sera influencée par de nombreux facteurs (les expériences préalables, la culture, la motivation, le contexte (survie en jeu ?), le visuel, les croyances…) afin de proposer la réponse la plus adaptée. L’influence de ces facteurs explique que le ressenti de la douleur est très variable d’une personne à l’autre. Dans notre exemple (entorse de la cheville), le cerveau décidera probablement de déclencher une sensation douloureuse et mettra la zone « sous surveillance et protection » afin de favoriser la guérison. Cette réaction (appelée sensibilisation nerveuse) entrainera une boiterie afin de limiter la sollicitation des tissus et ainsi permettre leur cicatrisation. Ensuite, au fur et à mesure de la guérison des tissus, le système nerveux (système d’alarme) se calmera et la douleur diminuera.

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