Comprendre & Gérer votre mal de dos

12 La moelle épinière peut être comparée à une autoroute où circulent un grand nombre de véhicules (informations). Certaines voitures circulent dans un sens (exemple : vers nos muscles pour permettre le mouvement) et d’autres dans le sens opposé (vers le cerveau pour permettre de ressentir l’environnement extérieur). Chaque sortie d’autoroute (les racines nerveuses) débouche sur un rond-point (le plexus nerveux) qui redistribue le trafic sur des routes nationales (gros nerfs). Chaque nationale parcourt une partie du corps et se ramifie en diverses petites routes communales qui mènent à une destination précise (muscle, organe,..). La colonne vertébrale comporte également de nombreux ligaments qui stabilisent passivement les différentes structures et qui ressemblent à des bandelettes tissulaires (sorte de sparadrap). Le dos se compose enfin de nombreux muscles de taille très variable (Figure 7). Leur action coordonnée assure une fonction dynamique permettant les mouvements du tronc, mais également une importante fonction stabilisatrice (le maintien des vertèbres entre elles). Quel rôle joue la colonne vertébrale ? Tel un châssis mobile, la colonne vertébrale constitue une charpente résistante aux chocs et aux forces tout en protégeant la moelle épinière. Chez l’être humain (bipède), la colonne vertébrale, verticale, exerce aussi un rôle de soutien pour le tronc, comme une colonne de bâtiment. Quelles sont les courbures normales du dos ? La colonne vertébrale présente une forme particulière ; vue de profil, on observe 3 courbures naturelles (Figure 8) : un creux dans la nuque (la lordose cervicale), une bosse au milieu du dos (la cyphose dorsale) et un creux dans le bas du dos (la lordose lombaire). Ces courbures participent au rôle d’ « amortisseur vertical » et confèrent une certaine résistance à la colonne. Figure 7 Figure 8 Figure issue du logiciel 3DRX proposé par Gymna Les courbures de la colonne vertébrale Vue de face Vue de profil Vue de dos

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