Ensemble : prévenir pour mieux vivre

Aujourd’hui, nous vivons de plus en plus vieux. 

Mais nous développons aussi de plus en plus de maladies dites « communes et complexes ».
Cette dénomination désigne des maladies telles que les maladies cardio-vasculaires (comme les infarctus du myocarde) ; les cancers ; les maladies métaboliques (comme le diabète) ; les maladies neurologiques (comme la maladie d’Alzheimer) ; ou encore les maladies inflammatoires (telles que les maladies rhumatologiques ou les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin).

L’augmentation de ces maladies entraîne une pression sur notre système de soins de santé, mettant en péril l’accès à des soins médicaux de qualité pour tous.

Vivre de plus en plus vieux en bonne santé : le défi

Face à cette situation, notre objectif ne devrait plus être de seulement augmenter l’espérance de vie, mais plutôt d’augmenter l’espérance de vie en bonne santé. Et ce, notamment en retardant (voire en empêchant) l’apparition de ces maladies communes et complexes.

Un retard ou un empêchement qui passe par la prévention.

Prévenir les maladies communes et complexes pour mieux vivre

Les maladies communes et complexes ont des causes multifactorielles. Elles surviennent généralement chez des patients génétiquement prédisposés et sous l’influence de facteurs environnementaux.

Si l’on souhaite prédire et prévenir le risque de développer ces maladies, il est essentiel d’intégrer, dans la médecine de demain, les informations concernant la génétique du patient et les caractéristiques de son environnement de vie.

Des outils pour réagir : la piste des scores de risque polygénique

Pour calculer les risques de développer des maladies communes et complexes, des études démontrent que nous pouvons employer des scores de risque polygénique.

Ces scores se constituent à partir des gènes d’un individu et des éventuelles mutations présentes. En comparant les scores d’un patient à ceux d’autres personnes génétiquement différentes, nous pouvons évaluer le risque de survenue de certaines maladies communes et complexes chez ce patient particulier.

Objectif : une prise en charge individualisée et renforcée

Dans le futur, et donc une fois le projet de recherche actuel mené à son terme, en connaissant ces données, nous devrons étudier si la réalisation d’un dépistage plus fréquent chez les patients identifiés comme à risque (grâce aux scores de risque polygénique) pourrait être bénéfique (c’est-à-dire permettrait de diagnostiquer la maladie à un stade plus précoce ou d’avoir de meilleures chances de guérison pour les cancers).

De façon similaire, nous pourrions voir si l'implémentation de changements dans le mode de vie (en connaissance de ces risques) permettrait d'éviter de développer la maladie.

En Wallonie, où en est l’utilisation des scores de risque polygénique ?

Certains pays, comme les pays scandinaves ou le Royaume-Uni, travaillent avec les scores de risque polygénique depuis plusieurs années.

En Belgique et en Wallonie, nous disposons pour l’instant de très peu de données en la matière.

 

Le projet ENSEMBLE a pour objectif d’étudier ces scores en Région wallonne et de déterminer comment nous pourrions les utiliser pour améliorer la prise en charge de chaque patient.

Dans le futur, le but est d’évoluer vers une médecine de prévention (selon l’adage « prévenir plutôt que guérir ») et de précision (offrant des soins personnalisés au patient, en fonction de ses risques de maladie individuels).


Vous souhaitez participer au projet ?
Vous souhaitez en apprendre davantage sur notre méthodologie, les scores de risque polygénique et l’encadrement du projet ENSEMBLE ?
Nous vous invitons à consulter les pages et la FAQ (foire aux questions) ci-dessous pour en apprendre plus.

Ensemble - soutiens

Retrouvez toutes les informations utiles dans les pages suivantes